Avant le début de l'année scolaire, les Houthis (Ansarallah) soutenus par l'Iran ont organisé des formations destinées aux enseignants des écoles de Sanaa afin de s'assurer qu'ils transmettraient l'idéologie de la milice à leurs élèves.
Certaines enseignantes du secteur privé ont indiqué qu'elles, leurs collègues et leurs superviseurs avaient été tenus de suivre une « formation pédagogique » de deux semaines avant l'ouverture du processus d'inscription pour la nouvelle année scolaire à la fin du mois d'août.
« Le district scolaire a forcé l'administration de l'école à organiser cette formation et à faire venir le personnel principal de l'école pour y assister », a déclaré Haneen Mohammed, superviseur d'une école publique dans le sud de Sanaa.
Ce cours a principalement porté sur la doctrine de la Wilayat al-Faqih (Tutelle du Juriste), qui appelle à l'allégeance au dirigeant suprême de l'Iran, a fait savoir Mohammed.
L'acceptation de cette doctrine sert les intérêts expansionnistes du régime iranien et de son Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI).
Le cours a également mis l'accent sur l'importance d'inculquer le concept du djihad aux étudiants, a ajouté Mohammed.
Pendant cette formation, les enseignants ont également été invités à mener les « activités culturelles » ordonnées par les Houthis dans les zones sous le contrôle de la milice, a-t-elle poursuivi.
Un enseignant ne peut pas refuser de suivre la formation, a rapporté Mohammed, car cela l'exposerait lui et l'administration de son école au harcèlement financier et administratif des Houthis.
« J'ai suivi la formation quotidiennement pour protéger ma source de revenus, ce qui m'a permis de subvenir aux besoins de ma famille », a-t-elle déclaré.
Les Houthis ont également « forcé certains enseignants masculins à suivre des formations fermées dans des lieux qui n'ont pas été rendus publics », a indiqué Salam Abdoul Ghani, directeur adjoint d'une école publique à Sanaa.
« Certaines écoles ont choisi d'organiser les formations pour leur personnel dans leurs propres locaux », a-t-elle rapporté à Al-Mashareq, notant que les familles des enseignantes refusaient de leur permettre de suivre des cours fermés ou de rester loin de chez elles pendant de longues périodes.
Le bureau de l'éducation des Houthis a nommé un superviseur pour chaque école, a-t-elle déclaré, ajoutant que toute administration scolaire qui ne coopère pas pleinement avec les demandes de la milice se voit infliger des amendes.
Ces demandes comprennent l'organisation de célébrations ou d'événements soutenant les activités des Houthis, dans le cadre de l'aide à l'effort de guerre, a-t-elle déclaré.
Ingérence dans le processus éducatif
L'administration du district scolaire « surveille les performances des écoles et des enseignants importants pour l'application des directives et des instructions de la milice », a fait savoir Mohammed Ahmed, superviseur d'une école publique à Sanaa.
Celles-ci sont délivrées par le bureau de l'éducation, qui est contrôlé par les Houthis, a-t-il indiqué à Al-Mashareq.
Ces deux dernières années, les écoles privées et publiques ont reçu en permanence des directives sur la manière de diriger le processus éducatif, a déclaré Ahmed.
Les enseignants dont les performances ne sont pas satisfaisantes pour les Houthis sont obligés de suivre des « formations pédagogiques », a-t-il ajouté.
« Plusieurs de mes collègues ont été enlevés devant leur école et leur maison sans que leur famille le sache pour suivre ces formations dans des endroits que personne ne connaît », a-t-il rapporté.
« Personne n'a le droit de s'opposer aux directives des Houthis », a-t-il ajouté.
Le politologue Faisal Ahmed a noté que bon nombre de ces directives sont de nature sectaire, déclarant à Al-Mashareq que les activités culturelles destinées aux étudiants « favorisent une culture de la mort et non une culture qui glorifie la vie ».
Il a mis en garde sur le fait que ce type « d'éducation » ne profitera pas au pays, car il favorisera la violence et « aura un impact sérieux sur le tissu social du Yémen ».
Al Sayyid Abdoul Malik Badredine al Houthi est notre chef et nous sacrifierons nos vies pour lui. Nous dirons, comme il l'a dit, que nous vous affronterons jusqu'au Jour du Jugement, une génération après l'autre.
Répondre5 COMMENTAIRE (S)
Les houthis sont eux qui protègent le pays contre l'agression injuste.
Répondre5 COMMENTAIRE (S)
Le Houthi est un chien.
Répondre5 COMMENTAIRE (S)
Al-Sayyid Dhu Nawwas al-Houthi (Abdoul Malak) brûle les yéménites dans le trou sectaire; quiconque ne le suit pas et ne dit pas ce qu'il dit sera puni: par l'emprisonnement, le meurtre, le déplacement ou l'explosion. Le cousin de Dhu Nawwas faisait cela depuis longtemps à Najran lorsqu'il forçait les chrétiens à Najran à se convertir au judaïsme, et brulait ceux qui refusait cela dans le trou. Aujourd'hui à Saada et au Yémen, il a tué ou banni quelconque ne se converti pas au chiisme ou faisait exploser sa maison. Les Houthis n'ont pas lu le livre de Dieu qui dit : "Vous avez votre religion, et j'ai la mienne." Il veut nous forcer à adhérer à l'idée Athnā‘ashariyyah [leur idéologie]. Nous avons été déplacés de Dammaj car, selon lui, nous sommes des Salafistes et Saada est prédestinée par Dieu pour être pour Zaidi seulement. Il nous a ensuite attaqués dans le reste des provinces pour disséminer son idéologie qui ne s'entendait pas avec les Salafistes de Dammaj qui avaient vécu avec le peuple de Saada entre 1400 de l'hégire jusqu'à 1436 de l'hégire, soit 36 ans. Pendant ce temps, les Salafistes à Dammaj n'ont pas tué, assiégé ou détoné une maison. Mais en seulement 5 ans, l'ideologie Houthi-Khomeini a déplacé le peuple de Dammaj et tué les yéménites dans le nord et le sud. C'est parce qu'il s'agit d'une idéologie takfirist, Khomeini EIIS qui ne sait pas comment coexister avec les autres.
RépondreQue Dieu vous damne, ô cohortes d'Arabie saoudite! Vous êtes l'idéologie wahhabite, takfiri! Dieu ne vous pardonnera pas parce que vous êtes des menteurs.
Répondre5 COMMENTAIRE (S)