Les séparatistes ont annoncé mercredi 24 août qu'ils se retiraient de pourparlers sur un accord de partage de pouvoir avec le gouvernement du Yémen parrainé par l'Arabie saoudite, dans un dernier revers du processus perturbé.
Le Conseil de transition du Sud (STC) a indiqué dans un communiqué qu'il a envoyé une lettre aux autorités saoudiennes confirmant « la suspension de sa participation aux consultations en cours pour la mise en œuvre de l'accord ».
L'Accord de Riyad, conclu à la fin de l'année dernière, était destiné à réparer la fissure entre les alliés dans la guerre contre les Houthis (Ansarallah) soutenus par l'Iran qui ont envahi une grande partie du nord du Yémen.
Il a été considéré comme un possible tremplin pour mettre fin au conflit plus large.
Mais le processus intermittent a vu le STC déclarer l'auto-gouvernance dans le sud en avril, pour abandonner cette position le mois dernier et promettre d'exécuter l'accord de paix bloqué.
Les séparatistes ont affirmé mercredi que leur décision de se retirer des pourparlers était due à l'escalade militaire continue dans la province litigieuse d'Abyan, et la rupture d'un cessez-le-feu convenu.
Ils se sont également plaint de défaut de paiement de salaires du secteur public, et un effondrement des services dans le sud, des conditions qui ont provoqué la déclaration de l'autonomie en avril.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, le vice-président du STC Hani Ben Breik a affirmé que les séparatistes restaient engagés par l'accord original mais que leur démarche visait à faire la pression vers un engagement total vis-à-vis de l'accord.
Il n'y avait pas eu de réaction immédiate du gouvernement saoudien.