Le ministère français des affaires étrangères a annoncé lundi 20 janvier que huit pays de l'Union Européene ont donné leur soutien à une nouvelle patrouille navale pour éviter des conflits potentiels dans le détroit d'Ormuz.
La Belgique, le Danemark, la France, l'Allemagne, la Grèce, l'Italie, les Pays-Bas et le Portugal ont soutenu la nouvelle force, même si le ministère n'a pas indiqué combien de navires seront impliqués, où quand ils commenceraient les opérations.
La démarche survient au milieu de tensions croissantes dans la région, en particulier entre l'Iran et les Etats-Unis, qui ont provoqué des attaques sur des pétroliers et autres conflits à l'entrée du Golfe, une zone cruciale pour les transports de pétrole.
« Pendant quelques mois, cette situation a promis la liberté de navigation et la sécurité de navires et équipages européens et étrangers», a affirmé le ministère dans un communiqué.
La France, Danemark, la Grèce et les Pays-Bas avaient confirmé qu'ils contribueraient aux patrouilles, qui seront basés aux EAU, et de « nouveaux engagements » devront venir les prochains jours, a précisé le ministère.
Les États-Unis ont lancé leur propre opération avec les alliés novembre dernier pour protéger le transport dans les eaux du Golfe.
La coalition navale menée par les Etats-Unis comprend le Bahreïn, l'Arabie Saoudite et les EAU, ainsi que l'Australie, la Grande-Bretagne et l'Albanie.
Le ministère de la défense de la Corée du Sud a annoncé mardi qu'il enverra un destroyer naval et 300 troupes au détroit d'Ormuz.
Le ministère a affirmé que Séoul a décidé « d'élargir temporairement » la zone de déploiement de son unité militaire anti-piratage opérant au large de la Somalie pour inclure le Golfe arabe et le Golfe d'Oman, qui sont liés par le détroit d'Ormuz.
Il ne fera pas partie de la mission navale américaine, a-t-il affirmé, même si deux officiers de liaison seront envoyés au quartier général américain pour « le partage d’informations ».