Lors des manifestations organisées dans tout le pays au Liban, l'armée a joué un rôle essentiel pour la protection des civils et le maintien de la nature pacifique de ces rassemblements face aux provocations des partisans du Hezbollah, affirment les militants et les civils.
Le général Joseph Aoun, commandant en chef des armées, a rencontré les responsables des agences de sécurité le 26 octobre pour discuter des mesures destinées à faciliter la libre circulation sur les axes vitaux et de la sécurité des manifestants, a indiqué la Direction de l'orientation du commandement militaire.
Ce commandement a affirmé le droit de manifester pacifiquement et d'exprimer ses opinions, qui sont protégés par les dispositions de la constitution et par la loi.
Depuis le début des manifestations le 17 octobre, l'armée libanaise « a été consciente de son devoir de défendre les citoyens, quels qu'ils soient et où qu'ils soient », a expliqué une source militaire proche du commandement à Al-Mashareq.
« L'armée a protégé les manifestants parce qu'ils expriment leurs opinions, même si elle aurait préféré qu'ils expriment leurs revendications sur les places publiques, sans bloquer les routes », a ajouté cette source.
Le commandement de l'armée a également « communiqué avec les responsables politiques pour les convaincre que la solution doit être politique et non militaire », a-t-elle poursuivi.
« Pas une seule minute l'armée n'a envisagé de réprimer les manifestations et de dégager les routes par la force », a-t-elle continué, soulignant qu'une telle option avait été « rejetée catégoriquement ».
L'armée libanaise a assuré la sécurité des manifestants depuis le début du mouvement, « en dépit des pressions exercées au départ sur le commandement militaire pour nous réprimer », a expliqué le militant civil Ihab Mounjed.
Depuis le 17 octobre, Mounjed, originaire du nord du Liban, participe à un sit-in organisé devant le siège du gouvernement sur la Place Riad al-Solh, à quelques mètres seulement de l'endroit où sont stationnées les forces de sécurité.
Il a expliqué que l'armée « a manifesté une coopération pacifique exceptionnelle avec nous, tout comme l'ont fait la plupart des forces de sécurité malgré les troubles alimentés par les partisans du Hezbollah ».
Lorsque ces incidents se sont produits, a-t-il ajouté, l'armée et les forces de sécurité sont intervenues et ont « réglé la situation et rétabli la stabilité et la paix civile ».
Protéger les manifestants pacifiques
Durant toutes ces manifestations, l'armée libanaise « s'est comportée de manière honorable avec le peuple, parce qu'elle est issue du peuple », a déclaré le militant social Hanna Rizkallah, qui était présent lors des manifestations sur la place Jal el-Dib.
« L'armée s'est comportée pacifiquement avec les manifestants, en maintenant la nature pacifique de ces rassemblements, et n'a pas levé le moindre petit doigt contre aucun de nous », a-t-il ajouté pour Al-Mashareq.
Fatima Mehio, une habitante de Beyrouth, a déclaré pour sa part que l'armée « était et reste en état d'alerte maximale, en coordination avec les forces de sécurité, pour assurer la sécurité et la stabilité des manifestants et de ceux qui contestent ces manifestations ».
« Durant tout le temps que nous avons passé dans les rues et sur les routes à Beyrouth et dans d'autres régions, l'armée a été la gardienne de la paix civile, même lorsque les partisans du Hezbollah ont déclenché des émeutes », a-t-elle expliqué à Al-Mashareq, soulignant que l'armée les avait repoussés.
L'armée libanaise « est protectrice et garante de notre sécurité », a-t-elle conclu. « C'est la protectrice de l'unité et de la coexistence du Liban. »
Comme si vous allez survivre plus longtemps qu'Israël ou l'EIIS si le Hezbollah vous voulez hors des rues.
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