Les autorités de Dubaï sont aux prises avec de nouvelles façons de garder le ciel de l'émirat en sécurité après que les drones ont arrêté le trafic aérien dans l'un des aéroports les plus fréquentés du monde trois fois l'an dernier, a rapporté l'AFP mardi 21 février.
Les retards étaient nécessaires pour protéger les passagers, ont indiqué les responsables, mais ils ont touché des milliers de voyageurs et ont coûté aux compagnies aériennes des millions de dollars.
Les drones représentent une "menace pour le public volant" et "pour un avion en exploitation", a déclaré Ismaeil al-Blooshi, chef adjoint du département de la sécurité aérienne de l'autorité de l'aviation civile des EAU.
Il a comparé les drones à la menace posée par les oiseaux, mais a déclaré qu'ils étaient moins prévisibles et plus difficile à éviter.
Le coût de la fermeture de l'espace aérien pour une heure est de plusieurs millions et crée un long arriéré, mais il n'y a pas de place pour des compromis sur la sécurité, a dit al-Blooshi.
"L'impact économique n'est même pas sur la table" en considérant les risques, a-t-il dit. "La priorité numéro un est d'éviter tout risque aux passagers".
Après les incidents de l'année dernière, l'opérateur de Dubai Airports a souligné que les drones volants à moins de cinq kilomètres des aéroports étaient illégaux.
Les nouvelles réglementations introduites l'an dernier prévoient jusqu'à trois ans de prison ou une amende de 100 000 dirhams (27 000 dollars) pour piloter un drone sur une zone interdite.
La police de Dubaï a maintenant la capacité de contrôler un drone et de l'abattre.
L'autorité aéronautique a introduit une application de téléphone mobile qui marque clairement les zones de non-vol pour les drones à travers le pays, indiquant aux utilisateurs immédiatement où ils peuvent et ne peuvent pas voler.