L'organe d’administration de l''organisme de l'ONU de la surveillance nucléaire a commencé la réunion lundi 15 juin alors que la tension monte au sujet du refus de l'Iran à autoriser l'accès à deux sites où une activité nucléaire aurait pu avoir lieu dans le passé.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) basée à Vienne a exprimé sa « profonde inquiétude » dans un rapport publié plus tôt ce mois-ci que l'Iran bloquait les inspections dans les sites.
Le Conseil des gouverneurs, l'un des organes de prise de décision de l'agence, devrait discuter le rapport pendant sa réunion. S'il adopte une résolution critique envers l'Iran, elle serait la première de son genre depuis 2012.
Même si les deux sites ne seraient pas essentiels aux activités actuelles de l'Iran, l'agence affirme qu'elle doit savoir si des activités antérieures remontant à environ deux décennies ont été proprement signalés et que tout le matériel a été recensé.
Le rapport a détaillé les efforts fournis par les responsables de l'AIEA pour accéder à ces endroits.
Dans une déclaration au Conseil des gouverneurs, le directeur-général de l'AIEA Rafael Grossi, a appelé l'Iran « à coopérer immédiatement et pleinement avec l'Agence, notamment en fournissant un accès rapide aux endroits que nous avons mentionnés ».
Au bord de l'effondrement
La dernière dispute concernant l'accès survient alors qu'un accord historique entre l'Iran et les puissances mondiales en 2015 continue de s'effondre.
Selon l'accord, connu sous le nom du Plan d'action globale conjoint (JCPOA), l'Iran s'est engagé à réduire ses activités nucléaires contre l'allègement des sanctions et autres avantages.
Mais l'Iran a peu à peu abandonné ses engagements, et ses réserves d'uranium enrichi sont maintenant presque huit fois plus que la limite fixée dans l'accord, selon une évaluation de l'AIEA publiée plus tôt ce mois-ci.
Le niveau d'enrichissement demeure cependant très inférieur à ce qui est nécessaire pour une arme nucléaire, et l'AIEA dit qu'elle continue d’accéder à toutes les installations nécessaires pour surveiller l'activité nucléaire actuelle de l'Iran.
Le mois dernier, les États-Unis, qui s'est retiré du JCPOA en mai 2018, a affirmé qu'il mettaient fin aux exemptions de sanctions pour les nations qui demeurent dans l'accord nucléaire de l'Iran.
Cette mesure devrait avoir le plus grand impact sur les sociétés russes travaillant sur le programme nucléaire iranien.
L'Iran est aussi préoccupé que les États-Unis fait pression pour une extension à un embargo d'armes international contre le pays, qui devrait être allégé progressivement dès octobre.
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