Sécurité

Yémen : les forces de la Ceinture de sécurité attaquent un atelier d'explosifs à Aden

Nabil Abdoullah al-Tamimi à Aden

Un membre des forces de sécurité du Yémen contrôle une moto le 9 décembre dans le cadre d'une intense campagne de sécurité à Aden. [Saleh al-Obeidi/AFP]

Un membre des forces de sécurité du Yémen contrôle une moto le 9 décembre dans le cadre d'une intense campagne de sécurité à Aden. [Saleh al-Obeidi/AFP]

Mercredi 18 décembre, les forces yéménites ont lancé un raid contre une cachette à Aden comprenant des chambres de surveillance et un atelier de soudure pour la fabrication d'engins explosifs improvisés (EEI).

Ce raid, mené par des unités de soutien de la 5e brigade des forces de la Ceinture de sécurité, a été lancé sur la base d'informations qui indiquaient le site d'un bâtiment suspect situé derrière l'hôpital d'Aden, dans le district de Crater.

Ces forces de sécurité formées par les Émirats arabes unis ont déclaré dans un communiqué avoir affronté des activistes présents sur le site pendant plus d'une heure et en avoir arrêté sept.

Elles ont continué à ratisser la zone « à la recherche d'autres membres du gang », a précisé la déclaration.

Dans un autre incident, les forces de la Ceinture de sécurité dans le secteur ouest du district d'al-Buraiqeh à Aden ont trouvé mardi des détonateurs balistiques et d'autres détonateurs non identifiés.

« Ces deux opérations sont une réussite en matière de sécurité », a affirmé l'analyste politique Hossam al-Jaadni à Al-Mashareq.

« Les membres du gang doivent être renvoyés devant les tribunaux afin qu'ils puissent être condamnés et que nous puissions déterminer qui est derrière eux », a-t-il déclaré.

La coordination de la sécurité est nécessaire

La situation sécuritaire à Aden a été compliquée par la « lenteur de la mise en œuvre de l'Accord de Riyad et le manque de nomination d'un gouverneur et d'un chef de la sécurité », a fait savoir le politologue Faisal Ahmed à Al-Mashareq.

De plus, les forces de protection de la présidence n'ont pas encore pris leurs positions dans la capitale provisoire, et les brigades restantes n'ont pas évacué la zone comme l'exige l'Accord de Riyad, a-t-il déploré.

« Il faut une coordination de la sécurité, a-t-il ajouté, et le ministère de l'Intérieur doit superviser les forces de sécurité depuis un centre de commandement unique afin d'empêcher les groupes terroristes d'exploiter les failles de sécurité ».

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