Politique

Le CCG affirme son unité contre « l'agression » iranienne

Sultan al-Barei à Riyad

Les dirigeants des États du Golfe et les chefs de délégations posent pour une photo lors du 40e Sommet du Golfe à Riyad. [Photo fournie par la Saudi Press Agency]

Les dirigeants des États du Golfe et les chefs de délégations posent pour une photo lors du 40e Sommet du Golfe à Riyad. [Photo fournie par la Saudi Press Agency]

Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a réitéré mercredi 11 décembre son engagement en faveur de l'Accord de défense commune et de la pleine coopération de sécurité avec les pays alliés, dont les États-Unis, pour faire face aux menaces iraniennes dans la région.

La déclaration a eu lieu au cours du sommet annuel de deux jours du CCG, qui s'est ouvert mardi à Riyad, réunissant les dirigeants et les représentants des six États membres du CCG : Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar, Arabie saoudite et Émirats arabes unis.

L'Accord de défense commune, en vigueur depuis 2000, fournit un cadre pour la défense collective basée sur le concept qu'une attaque contre l'un des États membres est une attaque contre tous les autres.

Dans ce cas de figure, les six États sont tenus d'apporter une aide militaire les uns aux autres.

Le roi d'Arabie saoudite Salmane ben Abdelaziz prononce le discours d'ouverture du 40e Sommet du Conseil de coopération du Golfe, dans lequel il a souligné la nécessité de répondre à l'agression de l'Iran. [Photo fournie par la Saudi Press Agency]

Le roi d'Arabie saoudite Salmane ben Abdelaziz prononce le discours d'ouverture du 40e Sommet du Conseil de coopération du Golfe, dans lequel il a souligné la nécessité de répondre à l'agression de l'Iran. [Photo fournie par la Saudi Press Agency]

Le monarque saoudien et l'émir du Koweït se rendent dans la salle de conférence pour entamer les travaux du 40e Sommet du Golfe. [Photo fournie par la Saudi Press Agency]

Le monarque saoudien et l'émir du Koweït se rendent dans la salle de conférence pour entamer les travaux du 40e Sommet du Golfe. [Photo fournie par la Saudi Press Agency]

Lors du 40e sommet annuel, le roi d'Arabie saoudite Salmane ben Abdelaziz a appelé à l'unité du Golfe face aux menaces, y compris les « actes agressifs » de l'Iran, a rapporté l'AFP.

Le secrétaire général du CCG, Abdoullatif al-Zayani, a également appelé les pays du Golfe à rester « intégrés et imbriqués », soulignant le besoin de « cohésion ».

Ce point de vue a été repris par le dirigeant du Koweït, Cheikh Sabah al-Ahmad Al Sabah.

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, a envoyé le Premier ministre Abdoullah ben Nasser ben Khalifa Al Thani à sa place au sommet, où la délégation de Doha a été chaleureusement reçue.

« Peuple du Qatar, bienvenue dans votre deuxième pays », a déclaré le commentateur de la télévision publique saoudienne, dans un salut amical.

« Un message clair à l'Iran »

Le sommet du Golfe s'est tenu à un moment critique et a envoyé un message clair à l'Iran et à son Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), a déclaré l'expert militaire saoudien Mansour al-Shehri à Al-Mashareq.

Il a souligné le discours d'ouverture du roi Salmane concernant la nécessité pour les États membres du CCG de « s'unir face à l'agression iranienne », et la déclaration finale du sommet qui a réaffirmé qu'une attaque contre l'un des États du CCG serait perçu comme une attaque contre tous.

La déclaration a également souligné la nécessité de « travailler avec des pays frères et amis pour contrer toute menace sécuritaire ou militaire » grâce à la coopération entre les États du CCG et leurs alliés, y compris les États-Unis.

« L'insistance sur l'unité du CCG et ses partenariats stratégiques avec ses alliés dans le discours de clôture était destiné à envoyer un message clair au CGRI dans le contexte de l'escalade récente des menaces iraniennes », a déclaré al-Shehri.

Ce sommet a reflété l'unité entre les États du CCG à la lumière des tensions existantes avec l'Iran, a-t-il indiqué, notant qu'ensemble ils forment un rempart contre les tentatives du CGRI d'accroître la tension dans la région.

En plus de l'insistance sur le besoin de renforcer la coopération militaire et de sécurité, le discours de clôture a appelé à la finalisation de la législation sur l'intégration économique régionale, fixant 2025 comme objectif pour la création d'un bloc financier et monétaire.

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