Des attaques séparées de miliciens Houthi (Ansarallah) soutenus par l'Iran et d'un kamikaze extrémiste ont tué au moins 49 personnes dans la ville d'Aden, au Yémen, le jeudi 1er août, dont beaucoup de cadets de la police nouvellement formés, a rapporté l'AFP.
Les attaques ont été les premières à frapper la ville portuaire du sud en plus d'un an.
La première attaque était un attentat suicide à la voiture piégée commis par des extrémistes dans un commissariat de police, a déclaré une source de sécurité.
Un correspondant de l'AFP a vu des dizaines de soldats et de renforts de police venir en aide aux blessés devant l'entrée du commissariat du quartier de Sheikh Othman à Aden.
La deuxième attaque a été menée par les Houthis, qui ont lancé un drone et un missile balistique dans un camp d'entraînement situé à l'ouest d'Aden.
L’attaque aérienne a eu lieu alors que les commandants supérieurs surveillaient une parade des cadets nouvellement diplômés au camp al-Jala, à 20 kilomètres du centre d’Aden.