Un tribunal dirigé par les Houthis (Ansarallah), soutenus par l'Iran, a condamné 30 académiciens, syndicalistes et prédicateurs à la peine de mort pour avoir prétendument espionné pour la coalition arabe, a déclaré une source judiciaire.
Les hommes, parmi les 36 accusés jugés par le tribunal pénal de Sanaa, sont en détention préventive depuis un an, a déclaré la source à l'AFP.
Les six autres ont été acquittés, a précisé la source.
Elle a ajouté que les hommes avaient été reconnus coupables d'avoir fourni à la coalition des informations sur les lieux des frappes aériennes.
Depuis que les Houthis ont pris le contrôle de Sanaa en septembre 2014, leurs tribunaux ont prononcé plusieurs condamnations à mort pour espionnage.
En mai de l'année dernière, un tribunal de Sanaa a condamné deux hommes à la peine de mort pour avoir espionné pour Riyad. En janvier, ce même tribunal a également condamné à mort la mère Asmaa al-Omeissy, âgée de 22 ans, et deux hommes accusés d'avoir aidé les Émirats arabes unis, un partenaire clé dans la coalition.
Les jugements n'ont pas été exécutés.