Les États-Unis ont imposé vendredi 7 juin des sanctions économiques sur le groupe pétrochimique iranien PGPIC en raison de ses liens avec le corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) du pays, a rapporté l'AFP.
Cette initiative vise à étouffer le financement du groupe pétrochimique le plus important et le plus rentable d’Iran et s'étend à ses 39 filiales et "agents de vente basés à l’étranger", a annoncé le département du Trésor américain dans un communiqué.
"Cette action est un avertissement pour que nous continuions à cibler les holding et les sociétés du secteur de la pétrochimie et ailleurs fournissant des bouées de sauvetage financières au CGRI", a déclaré le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin.
Le Trésor a averti que les entreprises internationales qui continuent à s'associer au PGPIC ou à ses filiales et agents commerciaux "seraient elles-mêmes exposées à des sanctions américaines".
Il a affirmé qu'il pénalise le PGPIC en raison de ses liens avec le bras économique du CGRI, connu sous le nom de Khatam al-Anbiya.
Les sanctions interdisent au groupe et à ses filiales d'accéder au marché ou au système financier américains, y compris par l'intermédiaire d'autres sociétés étrangères, et bloque tous les fonds ou biens détenus aux États-Unis ou détenus par une entreprise américaine.
"En ciblant ce réseau, nous entendons refuser tout financement à des éléments clés du secteur pétrochimique iranien fournissant un soutien au CGRI", a souligné Mnuchin.
Le groupe PGPIC détient 40% de la capacité de production pétrochimique totale de l'Iran et est responsable de 50% des exportations pétrochimiques du pays, a déclaré le Trésor.