Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a minimisé l'espoir d'une avancée imminente sur la fin de la guerre au Yémen jeudi 29 novembre, affirmant qu'il espérait que les pourparlers commenceraient d'ici la fin de l'année, a rapporté l'AFP.
Plus tôt jeudi, les Houthis (Ansarallah) soutenus par l'Iran ont déclaré qu'ils étaient prêts à prendre part aux négociations que l'ONU avait proposées pour la semaine prochaine en Suède.
Mais Guterres a diminué les espoirs quant au calendrier des pourparlers.
"Je ne veux pas susciter trop d’attentes, mais nous travaillons d'arrache-pied pour pouvoir entamer des pourparlers de paix constructifs cette année encore", a-t-il déclaré.
"Mais comme vous le savez, il y a eu des revers", a-t-il ajouté, soulignant en partie les préoccupations de l'Arabie saoudite concernant la poursuite des attaques à la roquette par les Houthis.
Les Houthis avaient hésité à participer aux précédents pourparlers de paix prévus pour septembre à Genève, affirmant que l'ONU ne pouvait pas garantir le retour sûr de leur délégation.
Cependant, Mohammed Ali al-Houthi, qui dirige le Comité supérieur de la révolution de la milice, s'est montré optimiste quant aux discussions en Suède - tout en réitérant les appels en faveur d'un retour sûr à Sanaa.
Le gouvernement du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a déjà annoncé sa volonté de participer aux négociations en Suède.
L'envoyé de l'ONU, Martin Griffiths, a eu des entretiens séparés ces derniers jours avec des représentants des deux parties dans le cadre des efforts déployés pour préparer le terrain pour les pourparlers de paix.