La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallstrom, a déclaré mardi 13 novembre que son pays était prêt à organiser des pourparlers de paix le plus tôt possible afin de tenter de négocier la fin de la guerre au Yémen, a annoncé l'AFP.
"Nous nous y préparons lorsque les partis seront prêts à les accueillir en Suède", a-t-elle indiqué à l'agence de presse suédoise TT.
"Nous comptons également sur Martin Griffiths (émissaire des Nations Unies) pour cela et espérons que cela se produira. Il est nécessaire pour tous ceux qui souffrent de famine et meurent au Yémen", a-t-elle ajouté." Il est grand temps que des négociations de paix se déroulent".
Wallstrom a déclaré qu'elle espérait que les négociations pourraient commencer ce mois-ci.
Les Émirats Arabes Unis ont pour leur part déclaré mercredi qu'ils soutenaient le plan des pourparlers de paix qui doivent se tenir en Suède d'ici la fin de l'année.
"Nous nous félicitons de la convocation rapide des pourparlers dirigés par l'ONU en Suède", a souligné le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Anwar Gargash, dans un post publié sur les médias sociaux.
Gargash a déclaré que la coalition pro-gouvernementale "exhorterait toutes les parties à profiter de la fenêtre d'opportunité pour relancer le processus politique" lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies vendredi.
Washington, Londres et Paris, ainsi que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ont appelé à la fin des combats et à la reprise des négociations pour mettre fin à la guerre.
A la fin du mois d'octobre, Griffiths a déclaré qu'il espérait que les parties belligérantes pourraient se rencontrer en Suède en novembre, après l'échec des négociations à Genève en septembre.