La Grande-Bretagne a annoncé lundi 5 novembre qu'elle exhortait les partenaires du Conseil de sécurité des Nations unies à réagir à la crise humanitaire au Yémen, affirmant qu'il y avait maintenant "une fenêtre" pour un accord de paix, a rapporté l'AFP.
Le secrétaire aux Affaires étrangères Jeremy Hunt a convenu avec l'envoyé spécial des Nations Unies au Yémen, Martin Griffiths, "qu'il était temps que le Conseil agisse pour renforcer le processus dirigé par l'ONU", selon un communiqué du Foreign Office.
"Pendant trop de temps dans le conflit au Yémen, les deux parties ont estimé qu'une solution militaire était possible avec des conséquences catastrophiques pour le peuple était possible", a déclaré Hunt.
"Maintenant, pour la première fois, il semble exister un créneau dans lequel les deux côtés peuvent être encouragés à se mettre à table, à mettre fin aux massacres et à trouver une solution politique qui soit la seule issue à long terme au désastre".
La Grande-Bretagne utilisera "toute son influence pour faire adopter une telle approche", a-t-il ajouté, soulignant qu'il y avait "une chance infime mais réelle qu'une cessation des hostilités puisse alléger les souffrances du peuple yéménite".
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé vendredi à l'arrêt de la violence au Yémen afin de sortir le pays d'un "précipice" et de donner l'impulsion nécessaire aux négociations sur la fin de la guerre.