Le Yémen est en colère malgré la demande de trêve

Les affrontements entre les forces yéménites et les Houthis (Ansarallah) ont fait rage au Yémen, tuant au moins 27 personnes jeudi 17 novembre, alors qu'un nouvel effort de paix semblait trébucher, a rapporté l'AFP.

Les combats entre les forces loyales au président Abdourabou Mansour Hadi et les Houthis soutenus par l'Iran se sont intensifiés à la périphérie de la ville de Taez, où quatre soldats et cinq insurgés ont été tués, selon des responsables militaires.

Les forces pro-gouvernementales ont poursuivi une offensive de trois jours pour récupérer la résidence présidentielle et le quartier général de la police dans la ville du sud-ouest, ont-ils dit, alors que les Houthis apportent des renforts.

Plus loin à l'est, sept Houthis et cinq soldats ont été tués dans des affrontements dans la province de Chabwa, alors que les deux partis se battaient pour le contrôle de la riche région pétrolière d'Ousaylan, ont indiqué d'autres sources militaires.

Pendant ce temps, les avions de la coalition ont bombardé des positions Houthi à Saada, ainsi qu"à Nahm et Sarwah, près de la capitale Sanaa, ont-il confirmé.

Six autres Houthis ont été tués dans une embuscade dans la province centrale d'al-Bayda, selon les responsables.

Après avoir rencontré les négociateurs Houthi à Oman, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré mardi que les Houthis étaient prêts à observer un plan de cessez-le-feu prenant effet cette semaine, mais le gouvernement yéménite a rejeté la proposition.

"Jusqu'à présent, le gouvernement légitime ne demande pas d'observer un cessez-le-feu", a déclaré jeudi le porte-parole de la coalition, le général Ahmed Assiri. "Par conséquent, les opérations de l'armée yéménite, soutenues par la coalition se poursuivront".

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