Le premier ministre libanais Tammam Salam a entamé mercredi 14 septembre des pourparlers officiels sur le plan national pour lutter contre le terrorisme, a rapporté le site libanais Naharnet.
"Le Liban est au cœur de la lutte contre le terrorisme", a-t-il dit. "Il est directement impliqué dans la réduction de l'extrémisme violent" dans la région et dans le monde.
Le terrorisme doit être abordé tant au niveau mondial que national, a-t-il affirmé, notant que "l'extrémisme violent est une situation en pleine progression dans le monde entier, mais la lutte contre ce fléau ne doit pas rester un grand titre international général, mais doit faire partie d'un travail de fond".
"Face à l'extrémisme, le terrorisme et la violence au Liban, il faut renforcer la structure de l'Etat à travers la régularité des institutions gouvernementales, et mettre fin aux déséquilibres actuels au sein de ces institutions", a déclaré Salam.
"La première étape est réalisée, comme nous l'avons toujours répété, par l'élection d'un président", a-t-il dit.
"Le renforcement de la structure de l'Etat exige également la restauration des mécanismes démocratiques qui permettent la responsabilité, le renouvellement des élites politiques et le renforcement de la participation à la gouvernance à travers les élections législatives, conformément à la nouvelle loi qui assure une représentation équitable", a-t-il ajouté.
"La bataille avec le terrorisme au Liban exige l'amélioration de la performance des administrations publiques et la promotion de l'Etat de droit, parce que toute faute dans l'application de la justice est le plus court chemin vers l'extrémisme et le terrorisme", a-t-il déclaré.