Terrorisme

Après l'attentat, MBS promet une « poigne de fer » contre les extrémistes

AFP

La police saoudienne ferme une rue menant à un cimetière de Djeddah où une bombe a touché une commémoration de la Première Guerre mondiale à laquelle assistaient des diplomates européens le 11 novembre, faisant plusieurs blessés. L'EIIS a revendiqué cet attentat. [AFP]

La police saoudienne ferme une rue menant à un cimetière de Djeddah où une bombe a touché une commémoration de la Première Guerre mondiale à laquelle assistaient des diplomates européens le 11 novembre, faisant plusieurs blessés. L'EIIS a revendiqué cet attentat. [AFP]

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a promis jeudi 12 novembre de frapper les extrémistes avec une « poigne de fer » après qu'un attentat à la bombe visant un rassemblement de diplomates occidentaux a été revendiqué par « l'État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS).

Cette explosion visait une commémoration de la Première Guerre mondiale dans un cimetière non musulman mercredi à Djeddah, deux semaines seulement après qu'un garde du consulat français de cette ville sur la mer Rouge a été blessé par un citoyen saoudien armé d'un couteau.

Ces attaques surviennent alors que l'Arabie saoudite se prépare pour le sommet des dirigeants du G20, qui aura lieu plus tard ce mois-ci, le premier à être organisé par une nation arabe.

« Nous continuerons à lutter contre tout comportement et toute idée extrémistes », a déclaré le prince Mohammed dans un discours au Conseil de la Choura, le principal organe consultatif du gouvernement.

« Nous continuerons à frapper d'une poigne de fer tous ceux qui veulent nuire à notre sécurité et notre stabilité », a-t-il annoncé, selon la transcription de son discours publiée par Saudi Press Agency.

Le prince Mohammed a menacé ceux qui cherchent à commettre des actes extrémistes d'une « punition sévère et douloureuse ».

L'attentat de mercredi à Djeddah a fait au moins deux blessés, un policier grec et un fonctionnaire saoudien.

Un citoyen britannique aurait également été blessé.

Des diplomates de France, de Grèce, d'Italie, de Grande-Bretagne et des États-Unis assistaient à la cérémonie de commémoration de l'Armistice à Djeddah, ont fait savoir leurs ambassades respectives.

L'EIIS a revendiqué jeudi cet attentat par le biais d'Amaq, son organe de propagande. Le groupe n'a fourni aucune preuve de son implication.

Lors d'un autre incident jeudi, la police néerlandaise a arrêté un homme après que plusieurs coups de feu ont été tirés contre l'ambassade saoudienne à La Haye, causant des dégâts mais ne faisant aucun blessé.

Il n'a pas été déterminé si cet incident, que le gouvernement saoudien a qualifié de « lâche », était lié aux attaques dans le royaume.

« L'extrémisme n'est plus toléré dans le royaume saoudien », a déclaré le prince Mohammed dans son discours.

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