Sécurité

Les États-Unis et les pays du Golfe sanctionnent le réseau Hezbollah-Iran

AFP

Des Iraniens se reposent sur un banc public le 8 juillet 2019 à Téhéran, la capitale. Le Centre de lutte contre le financement du terrorisme, à Riyad, a annoncé le 30 octobre de nouvelles sanctions contre 25 entités associées au CGRI iranien et au Hezbollah libanais. [STR/AFP]

Des Iraniens se reposent sur un banc public le 8 juillet 2019 à Téhéran, la capitale. Le Centre de lutte contre le financement du terrorisme, à Riyad, a annoncé le 30 octobre de nouvelles sanctions contre 25 entités associées au CGRI iranien et au Hezbollah libanais. [STR/AFP]

Les États-Unis et six pays du Golfe ont annoncé mercredi 30 octobre des sanctions à l'encontre de 25 entités associées au Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien et au Hezbollah libanais, afin de renforcer les contrôles sur les finances des deux groupes.

Ces sanctions ont été définies par le Centre de lutte contre le financement du terrorisme (TFTC) de Riyad, un groupe qui existe depuis deux ans et comprend l'Arabie saoudite, Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, les Émirats arabes unis, ainsi que les États-Unis.

Le TFTC a été créé en mai 2017 pour étendre et renforcer la coopération entre ses États membres dans la lutte contre le financement du terrorisme.

Il « coordonne des actions perturbatrices, partage des informations sur le renseignement financier et renforce la capacité des États membres à cibler les activités menaçant la sécurité nationale des membres du TFTC », a déclaré le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin.

Les sanctions ont concerné des entreprises soutenant la Force de résistance Basij, un groupe subordonné au CGRI qui, selon le Trésor, est utilisé « pour réprimer l'opposition nationale par des manifestations brutales de violence » et pour fournir des combattants pour les conflits régionaux.

Parmi les 25 entités se trouvent la banque iranienne Mellat et des sociétés minières, manufacturières et d'investissement qui auraient soutenu Basij.

Quatre de celles-ci étaient des personnes dirigeant les opérations du Hezbollah en Irak, a précisé le Trésor.

Les 25 entités avaient été nommées dans les sanctions du Trésor américain annoncées en 2018.

« La perturbation coordonnée par le TFTC des réseaux financiers utilisés par le régime iranien pour financer le terrorisme est une puissante démonstration de l'unité du Golfe », a déclaré Mnuchin mercredi, lors d'un forum d'affaires à Riyad.

« Cette action démontre la position unifiée des pays du Golfe et des États-Unis, selon laquelle l'Iran ne sera pas autorisé à intensifier ses activités malveillantes dans la région », a-t-il affirmé.

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1 COMMENTAIRE (S)

Politique Commentaire * INDIQUE CHAMP NÉCESSAIRE 1500 / 1500

Un article trivial et raciste financé par les sionistes.

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