![Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi rend visite au policier récemment libéré Mohammed al-Hayes dans un hôpital militaire. [Photo fournie par le ministère de l'Intérieur égyptien]](/cnmi_am/images/2017/11/01/10213-Egypt-hospital-Sisi-700_496.webp)
Les forces de sécurité égyptiennes ont libéré mardi 31 octobre un policier qui avait été kidnappé lors d'une fusillade meurtrière au début du mois entre des policiers et des extrémistes dans le désert occidental égyptien, ont indiqué les forces armées égyptiennes dans un communiqué.
Le policier Mohammed al-Hayes a été secouru lors d'une opération menée par les forces de sécurité près de la route Wahat où un nombre de militants ont été tués.
Al-Hayes a été emmené dans un hôpital militaire pour y être soigné, selon le communiqué.
L'officier avait disparu lors de l'incident du 20 octobre, dans lequel 16 policiers ont été tués alors qu'ils exécutaient un raid sur une cachette de terroristes à al-Wahat al-Bahriya, dans le désert au sud-ouest de Gizeh.
Les opérations spéciales conjointes et les forces de police ont libéré l'officier kidnappé avant que les militants ne puissent l'emmener de l'autre côté de la frontière, ont indiqué des sources sécuritaires à Al-Mashareq.
Les forces spéciales ont lancé une attaque terrestre contre la cachette des militants près de la frontière libyenne, ont-ils déclaré, et ont libéré al-Hayes après s'être heurtés aux militants et les avoir tués.
Simultanément, l'armée de l'air égyptienne a mené une attaque aérienne contre un convoi de trois véhicules à quatre roues motrices chargés d'armes dans le désert occidental, près de la frontière.
Le père d'Al-Hayes, Alaa al-Hayes, a déclaré à Al-Mashareq qu'il avait reçu un appel téléphonique de son fils lui disant qu'il allait bien et qu'il était arrivé à l'hôpital militaire al-Galaa pour y être soigné.
Dès qu'il a entendu la voix de son fils, a-t-il dit, "La vie est revenue à mon coeur".
Elever le moral de la police
L'armée a localisé les extrémistes responsables de l'attaque d'al-Wahat grâce à la coopération entre les services de renseignements généraux, les renseignements militaires et la sécurité nationale, a déclaré le général Galal Abdel-Hadi, expert militaire.
"L'opération a été lancée 11 jours après cette attaque afin d'assurer la sécurité de l'officier kidnappé", a-t-il dit à Al-Mashareq.
Les forces égyptiennes étaient désireuses de récuperer vivant le capitaine al-Hayes, a-t-il affirmé.
"Les takfiristes se dirigeaient vers la frontière libyenne pour échapper aux forces égyptiennes", a-t-il dit, ajoutant qu'au moins 20 extrémistes avaient été tués dans les frappes aériennes et l'opération au sol.
"Ramener al-Hayes en vie et tuer les éléments qui ont mené l'attaque d'al-Wahat soulèvera le moral de la police égyptienne et leur donnera un soutien psychologique dans leur guerre contre le terrorisme", a-t-il souligné.
