L'Égypte a exécuté samedi 27 juin lecombattant libyen Abdel Rahim al-Mismari, qui a été condamné pour une attaque au sud du Caire en octobre 2017 qui a tué 16 policiers, a annoncé le ministère de la Défense.
L'attaquemortelle a eu lieu à al-Wahat, à environ 200 kilomètres au sud de la capitale dans le désert occidental, lorsqu'un raid sur une cachette des combattants a été embusqué et un échange de tirs s'ensuivit.
Al-Mismari a été capturé plus tard. Un tribunal militaire a définit qu'il était le cerveau de l'attaque et l'a condamné à mort en 2019, alors que 32 autres accusés ont reçu des peines à perpétuité.
« Il a délibérément tué de manière préméditée 16 personnel de la police», a précisé le ministère de la Défense dans une vidéo détaillant les accusations contre lui.
Le clip de sept minutes, édité avec une bande son dramatique, a listé 11 accusations contre lui.
Al-Mismari a été accusé aussi d'enlèvement de Mohamed Alaa al-Hayes, un policier, qui a été libéré plus tard par les forces égyptiennes antiterrorismes.
Dans une entrevue en 2017 avec le célèbre hôte d''émission-débat Emad Adib, dont une partie a été utilisée dans le communiqué du ministère de la Défense samedi, al-Mismari barbu semblait défiant et a reconnu le meurtre de certains qu'il considérait « infidèles ».
Il a dit qu'il avait adopter une idéologie basée sur Al-Qaïda.
Il a été accusé de former et rejoindre un groupe « terroriste » en Libye, cibler le personnel de sécurité, meurtre et conduite d'opérations hostiles contre des installations vitales, selon le ministère de la Défense.
Les attaques ont été principalement axées autour de la région du Nord-Sinaï turbulente, avec d'autres dans le désert occidental le long de la frontière poreuse avec la Libye.
En mars, Hesham Ashmawi, le chef égyptien d'al-Mourabitoun liée à Al-Qaïda, a été exécuté pour son implication dans plusieurs attaques de grande envergure après son extradition de la Libye en 2019.
Ashmawi a mené Ansar Bayt al-Maqdis au Sinaï en Égypte, mais s'est séparé du groupe après avoir prêté allégeance à « l’État islamique en Irak et en Syrie » (EIIS).