La province yéménite d'Hadramaout a augmenté son déploiement de sécurité et ses préparatifs militaires en prévision de possibles attentats suicides d'al-Qaïda.
Après qu'al-Qaïda a perpétré deux attaques « dignes d'un gang » contre les forces yéménites en mars, le Premier ministre Ahmed Obaid ben Dagher et le gouverneur d'Hadramaout Ahmed Saeed ben Breyk se sont engagés à relever le niveau de sécurité.
S'en est suivi un déploiement de forces d'élite yéménites et de l'Hadramaout, des véhicules blindés étant maintenant stationnés aux entrées de la capitale provinciale al-Moukalla et aux postes de contrôle établis dans la ville et les zones proches.
Le 2 avril, le journal Akhbar Hadramaout a rapporté qu'al-Moukalla et les zones côtières voisines étaient en état d'alerte élevé en prévision d'attentats suicides d'al-Qaïda.
Selon le journal, publié à al-Moukalla par l'Institute of Independent Media Monitors, ces mesures gouvernementales sécuritaires s'inscrivent dans le cadre d'une politique de préparation militaire, administrative et stratégique continue.
Les intenses mesures de sécurité à al-Moukalla et dans ses environs « sont des mesures préventives contre toute attaque d'al-Qaïda », a fait savoir à Al-Mashareq Imad al-Dini, rédacteur d'Akhbar Hadramaout.
Les renforts de sécurité sont en place « en prévision de tout acte terroriste destructeur à Hadramaout visant à perturber la stabilité de la province », a-t-il déclaré.
Cellules dormantes et caches d'armes
Al-Qaïda a été chassé d'al-Moukalla en avril 2016, près d'un an après que le groupe eut envahi la ville.
Dans les mois qui ont suivi, a expliqué al-Dini, « les forces d'élite d'Hadramaout ont engrangé des victoires contre al-Qaïda et ont découvert des cellules dormantes et des caches d'armes ».
Ces découvertes ont déclenché le relèvement du niveau d'alerte, qui est basé sur l'inquiétude qu'al-Qaïda mette en place des attentats suicides en représailles.
Les forces d'élite d'Hadramaout ont déjà déjoué des attentats terroristes avec l'aide des services de renseignements et du commandement conjoint des opérations, qui utilise de la technologie satellite, a-t-il ajouté.
La coopération civile avec les forces yéménites et les forces d'élite d'Hadramaout et le soutien de la coalition arabe ont également contribué aux « gains de sécurité » dans la province, a indiqué Riyad al-Juhouri, conseiller du gouverneur d'Hadramaout.
Plusieurs factions essaient de saper la sécurité et la stabilité d'Hadramaout, la principale étant al-Qaïda, a-t-il expliqué à Al-Mashareq.
Les forces d'élite et de sécurité ont mis à jour un grand entrepôt d'armes caché début mars par al-Qaïda dans l'est de la côte d'Hadramaout.
Ce bâtiment de stockage contenait des missiles, des mortiers et des lanceurs, a fait savoir un responsable de la sécurité à l'agence de presse Saba.
Des armes de faible calibre ont également été saisies dans plusieurs domiciles des directorats d'al-Shahar, Gheil Bawazir et d'al-Dees à l'est, qui y avaient été stockées par des éléments d'al-Qaïda lorsqu'ils contrôlaient la côte d'Hadramaout, a-t-il précisé.
L'équipe de déminage a désactivé et confisqué ces armes, a-t-il déclaré.
Etrange! Les résidents de Hadramout disent: "Nous sommes du Sud, O, vous Dahabasha, comprenez! Cependant, lorsque vous cherchez dans l'histoire, vous trouverez que la plupart des résidents de Hadramout étaient des indigènes de la Malaisie et de l'Indonésie!
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Hadramout est le sud arabe, pas le Yémen, Dr. Habashi. Comprenez, O, vous qui n'avez pas d'honneur!
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