Les États-Unis ont demandé à l'ONU mardi 20 août de prolonger l'embargo sur les armes imposé à Téhéran, qui devrait expirer l'année prochaine dans le cadre de l'accord nucléaire iranien controversé, a annoncé l'AFP.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré devant le Conseil de sécurité des Nations unies que le temps comptait pour une résolution limitant les ventes d'armes à l'Iran qui devait prendre fin en octobre 2020.
Pompeo a averti que l'expiration des dispositions de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations Unies entraînerait également la levée de l'interdiction de voyager imposée à un commandant iranien clé.
"Le temps est compté pour continuer cette activité de restriction de la capacité de l'Iran à fomenter son régime terroriste", a-t-il souligné.
"La communauté internationale aura amplement le temps de voir combien de temps il lui reste jusqu'à ce que l'Iran soit libéré pour créer de nouvelles turbulences, et de déterminer ce qu'il doit faire pour empêcher que cela ne se produise", a ajouté Pompeo.
La résolution a été adoptée dans le cadre de l'accord sur le nucléaire iranien, que les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont conclu avec Téhéran en 2015. Les États-Unis se sont retirés de l'accord l'année dernière et ont rétabli les sanctions économiques.
À l'expiration de la résolution, les restrictions de voyage imposées à Qassem Suleimani, commandant de la Force Al-Qods du Corps des gardes de la révolution islamique iraniens (CGRI-FQ), et à 23 autres Iraniens seront levées.
"Nous pensons que le Conseil de sécurité des Nations unies a un rôle important à jouer pour garantir le maintien de l'embargo sur les armes et de l'interdiction de voyager", a déclaré le représentant spécial des États-Unis pour l'Iran, Brian Hook.