Le président Donald Trump a annoncé lundi avril que les États-Unis ont désigné le corps des gardes de la révolution islamique (CGRI) comme une organisation terroriste étrangère (OTE), a rapporté l'AFP.
Dans un communiqué, Trump a déclaré que cette "démarche" sans précédent "reconnaît la réalité du fait que l'Iran n'est pas seulement un État qui sponsorise le terrorisme, mais que le CGRI participe à, finance et promeut le terrorisme en tant qu'instrument décisionnel".
"Le CGRI est le principal moyen utilisé par le gouvernement iranien pour diriger et mettre en œuvre sa campagne terroriste mondiale", a déclaré le communiqué.
"Cette désignation sera la première fois que les États-Unis considère une partie d'un autre gouvernement comme une organisation terroriste étrangère. Cela souligne le fait que les actions de l'Iran sont fondamentalement différentes de celles des autres gouvernements", a-t-il indiqué.
"Cette action élargira considérablement la portée et l’ampleur de notre pression maximale exercée sur le régime iranien. Cela montre clairement les risques de faire des affaires avec le CGRI ou de lui apporter un soutien", ajoute le texte.
"Si vous faites affaire avec le CGRI, vous financerez le terrorisme".
"Cette action envoie un message clair à Téhéran que son soutien au terrorisme a de graves conséquences. Nous continuerons à accroître la pression financière et à augmenter les coûts supportés par le régime iranien pour son soutien aux activités terroristes jusqu'à ce qu'il abandonne son comportement malveillant et illégal", a précisé le communiqué.
L'administration "prend cette mesure sans précédent dans le cadre d'un effort plus vaste visant à contrer le terrorisme soutenu par l'Iran dans le monde", a déclaré la Maison Blanche.
La démarche vise à "accroître la pression financière et l'isolement de l'Iran et à priver le régime des ressources qu'il utilise pour ses activités terroristes", a ajouté le communiqué.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a mis en garde lundi toutes les banques et les entreprises contre les conséquences de mener des transactions avec le CGRI.
"Les entreprises et les banques du monde entier ont désormais l'obligation claire de veiller à ce que les sociétés avec lesquelles elles effectuent des transactions financières ne soient pas liées de quelque manière concrète que ce soit au CGRI", a-t-il affirmé