L’envoyé des Nations Unies pour le Yémen, Martin Griffiths, a déclaré lundi 28 janvier que le calendrier prévu pour une trêve à al-Hodeidah et un échange de prisonniers entre des parties en guerre avait été repoussé, a rapporté l’AFP.
Lors de discussions entre le gouvernement yéménite et les Houthis (Ansarallah) soutenus par l'Iran en Suède le mois dernier, les deux parties ont convenu d'un échange de prisonniers et d'un pacte de cessez-le-feu à al-Hodeidah.
Griffiths, qui est arrivé lundi à Sanaa, a indiqué qu'il y avait eu "des changements dans les délais" pour les deux transactions.
"Cet élan est toujours là, même si nous avons vu les délais de mise en œuvre se prolonger", a-t-il déclaré au journal saoudien Asharq Al-Awsat.
"Pourtant, de tels changements dans les délais sont attendus, à la lumière des faits que les délais étaient plutôt ambitieux et nous traitons une situation complexe sur le terrain", a-t-il dit.
Griffiths a également confirmé des informations selon lesquelles il serait envisagé de remplacer Patrick Cammaert, qui dirige l'équipe de surveillance chargée de superviser la trêve d'al Hodeidah, affirmant que son rôle avait été de jeter les bases de l'établissement de la mission.
Pendant ce temps, huit civils ont été tués et 30 blessés dans un attentat à la bombe "choquant" contre un centre pour personnes déplacées au Yémen, a annoncé dimanche l'ONU.
L’attentat à la bombe a touché samedi le centre du district de Haradh dans la province de Hajja, selon la coordinatrice humanitaire des Nations Unies pour le Yémen, Lisa Grande.
Elle n'a pas nommé la partie derrière l'attaque.
