L'ONU demande une trêve et des couloirs humanitaires lors des négociations sur le Yémen

Les médiateurs participant aux négociations sur le Yémen négociées sous l'égide des Nations unies ont fait pression mercredi 12 décembre pour qu'une trêve entre les parties belligérantes soit considérée comme une étape cruciale pour permettre l'acheminement de l'aide, a indiqué l'AFP.

Les médiateurs recherchent une désescalade de la violence dans deux villes en crise: al-Hodeidah, ville portuaire vitale pour la fourniture de l'aide humanitaire, et Taez, théâtre des combats les plus intenses.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, devait se rendre à Rimbo, en Suède, mercredi soir, pour la dernière phase de consultations de jeudi.

Les représentants du gouvernement et des représentants des Houthis (Ansarallah) ont échangé des accusations de refus de négocier, en particulier sur al-Hodeidah, principale voie d'acheminement de 90% des importations de produits alimentaires et de près de 80% des livraisons d'aide.

Plusieurs projets de propositions ont été soumis aux deux délégations au cours de la semaine écoulée. Aucun n'a encore trouvé de consensus.

La discussion de mercredi portait sur l’aéroport de Sanaa.

Le ministre yéménite des Affaires étrangères, Khaled al-Yamani, a proposé cette semaine qu'Aden, contrôlée par le gouvernement, devienne le seul aéroport international du Yémen. Sanaa deviendrait alors une plateforme pour les vols intérieurs.

Dans le même temps, un petit groupe de Sud-Yéménites a organisé une manifestation devant le lieu des pourparlers de paix de l'ONU en Suède mercredi demandant un référendum sur le rétablissement de l'indépendance.

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