Des chercheurs en santé ont averti vendredi 4 mai que le Yémen risquait une résurgence du choléra qui pourrait infecter des millions de personnes à mesure que la saison des pluies avance, a rapporté l'AFP.
Les autorités sanitaires devraient "immédiatement" renforcer les mesures visant à atténuer les risques, a exhorté une équipe internationale dans The Lancet Global Health.
Ceux-ci pourraient inclure la vaccination, la distribution d'équipement pour filtrer et désinfecter l'eau, et la réparation de l'infrastructure d'assainissement en ruine.
Sur la base des données des épidémies précédentes, l'équipe a calculé que 54% des régions au Yémen pourraient être affectés par une poussée épidémique en 2018, "totalisant une population à risque de plus de 13,8 millions".
"Nous appelons donc instamment les autorités locales, les donateurs et les partenaires internationaux à prendre des mesures pour atténuer le risque d'une nouvelle vague d'épidémie de choléra au Yémen, ce qui affaiblirait encore davantage une population extrêmement vulnérable".
Le choléra est contracté en ingérant de la nourriture ou de l'eau contaminée par une bactérie transportée dans des excréments humains et se propage par un mauvais assainissement et de l'eau potable sale. Sans traitement, il peut tuer en quelques heures.