Cinq soldats yéménites ont été tués et 19 autres blessés lundi lors d'affrontements avec des extrémistes à Taez, après que des hommes armés non identifiés aient tué samedi un travailleur humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a rapporté l'AFP.
On ignorait s'il y avait des victimes parmi les extrémistes.
Les combats dans le quartier de Jahmaliah ont eu lieu après que le gouverneur de Taez, fidèle au président Abd Rabbou Mansour Hadi, a lancé une opération contre les extrémistes qu'il soupçonnait d'être à l'origine du meurtre de l'employé du CICR.
Jahmaliah est contrôlé par les forces yéménites, mais il y a une présence extrémiste dans la région, a indiqué à l'AFP un officier de police.
Une grande partie de Taez est détenue par les forces yéménites et leurs alliés, mais les entrées de la ville sont contrôlées par les Houthis (Ansarallah) soutenus par l'Iran.
De violents affrontements ont éclaté après le lancement de l'opération lundi matin.
Dimanche, le gouverneur de Taez, Amin Ahmad Mahmoud, a créé une force spéciale composée d'unités de la police et de l'armée chargées de combattre les extrémistes qui, selon lui, ont tiré sur le travailleur humanitaire du CICR, Hanna Lahoud.