Le nouvel envoyé de paix de l'ONU pour le Yémen a annoncé mardi 17 avril qu'il présentera un plan dans deux mois pour relancer les négociations pour mettre fin à la guerre, mais a averti que des frappes de missiles sur l'Arabie Saoudite risquaient de faire dérailler l'effort.
S'adressant au Conseil de sécurité de l'ONU, Martin Griffiths a déclaré qu'une possible escalade des attaques de missiles contre l'Arabie saoudite et une intensification des combats pourraient "d'un coup, enlever la paix de la table".
"Mon intention est de présenter au Conseil, dans les deux prochains mois, un cadre pour les négociations", a déclaré Griffiths dans son premier rapport au Conseil depuis qu'il a été nommé envoyé spécial en février.
La coalition arabe combattant les Houthis (Ansarallah) a averti lundi qu'elle était prête à infligerune réponse "douloureuse"si de nouvelles attaques étaient menées contre l'Arabie saoudite.
Riyad a déclaré la semaine dernière qu'il avait abattu deux drones fournis par l'Iran dans le sud du royaume et intercepté des missiles balistiques tirés du Yémen, le dernier d'une série d'incidents similaires.
Griffiths a cité l'augmentation de lancements de missiles, l'intensification des opérations militaires à Saada, les frappes aériennes en cours et les mouvements de forces dans la région d'al-Hodeidah comme des développements inquiétants.
Griffiths a informé le Conseil après avoir voyagé dans la région pour des entretiens à Riyad, Sanaa et d'autres capitales clés sur les perspectives de relance des pourparlers de paix".
