L'opéra a fait ses débuts à Riyad le week-end avec une histoire d'amour arabe classique, alors que des groupes de Beyrouth à la Nouvelle-Orléans se produisaient au tout premier festival de jazz du royaume, a rapporté l'AFP dimanche 25 février.
Les amateurs de musique ont eu leur premier aperçu du jazz lors d'un festival de trois jours ouvert jeudi à l'hôtel Intercontinental de Riyad, mettant en vedette des artistes tels que Chady Nashef du Liban.
L'opéra "Antar et Abla" - une histoire d'amour légendaire entre un guerrier arabe et son cousin - a également attiré des foules vendredi et samedi à l'Université Princess Noura de Riyad.
Depuis la nomination en juin du prince Mohammed bin Salman en tant qu'héritier du trône, l'Arabie saoudite a levé les interdictions sur les divertissements, y compris les cinémas et les festivals de musique publics, et réduit les restrictions imposées aux femmes.
Les réformes sont en grande partie motivées par l'économie et font partie d'une stratégie visant à diversifier l'économie et à créer des emplois pour les jeunes saoudiens.
L'Autorité générale de divertissement (AGD) d'Arabie saoudite a annoncé la semaine dernière qu'elle organisera plus de 5 000 festivals et concerts en 2018, soit le double de l'année dernière, et injectera 64 milliards de dollars dans le secteur au cours de la prochaine décennie.
Le premier opéra d'Arabie saoudite devrait ouvrir ses portes dans la ville portuaire de Djeddah, sue la mer Rouge, a indiqué l'AGD, sans donner de date.
Certains Saoudiens ont posté des messages sur les réseaux sociaux ce week-end pour critiquer ce qu'ils considéraient comme des dépenses inutiles, alors que le royaume est en proie à une forte inflation, au chômage et à des réductions de subventions.
L'Arabie saoudite a affiché des déficits budgétaires depuis l'effondrement des prix du pétrole en 2014 et a depuis retiré environ 250 milliards de dollars de ses réserves financières pour financer le déficit.
Le premier festival de musique de jazz s'ouvre à Riyad en Arabie saoudite. Quelle perte pour ce grand pays qui se transforme de pays sacré vers lequel se tournent les musulmans du monde entier pour être témoin de bonnes choses et pour mentionner les noms de Dieu pendant certains jours en un pays de divertissement et de dissipation ?! Qu'est-ce que la personne responsable de cela dira quand elle rencontrera Dieu un jour où ni l'argent ni les enfants peuvent aider sauf ceux qui sont venus à Dieu avec un bon cœur ?!
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