Le Koweït a annoncé lundi 8 janvier qu'il accueillera une conférence internationale en février sur la reconstruction de l'Irak, en coopération avec la Banque mondiale et des entreprises privées.
Le vice-ministre des Affaires étrangères Khaled al-Jarallah a déclaré qu'en dépit de "blessures passées", son pays a le devoir "moral, humanitaire et arabe" de soutenir son voisin.
"La stabilité de l'Irak est la stabilité du Koweït et de la région", a-t-il déclaré.
En décembre, Bagdad a déclaré sa victoire sur "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) après trois années de lutte contre le groupe.
La conférence de Koweït, prévue du 12 au 14 février, consacrera sa deuxième journée au rôle du secteur privé et des organisations de la société civile dans la reconstruction, a indiqué al-Jarallah.
Mehdi al-Alaq, secrétaire général du Conseil des ministres irakien, a déclaré que Bagdad et la Banque mondiale avaient estimé que la reconstruction coûterait au moins 100 milliards de dollars.
"L'EIIS a déplacé cinq millions de personnes", a-t-il dit, en parlant aux côtés d'al-Jarallah à Koweït city." Nous avons réussi à ramener la moitié dans leurs régions, mais nous avons besoin d'un soutien international pour assurer le retour des autres déplacés".
Al-Alaq a déclaré que des dégâts importants avaient également affecté le pétrole, l'électricité, les transports, les infrastructures de communication et de fabrication ainsi que des services de base tels que l'eau et l'assainissement.