Le Koweït, qui accueille les négociations de paix pour le Yémen, a adressé mercredi 20 juillet un ultimatum aux belligérants, ceux-ci devant désormais parvenir à un accord sous quinze jours ou quitter le pays, a rapporté l'AFP jeudi.
Trois mois de pourparlers arbitrés par l'ONU ont échoué, les deux camps restant fermement campés sur leurs positions.
« Nous avons donné quinze jours aux parties yéménites participant aux négociations pour résoudre toutes les questions », a déclaré Khaled al-Jarallah, ministre adjoint koweïtien des Affaires étrangères à Al-Arabiya mercredi soir.
« Si les questions ne sont pas résolues sous quinze jours, nous les avons accueillis pendant suffisamment longtemps, et nos frères devront nous excuser si nous ne pouvons pas continuer », a indiqué al-Jarallah.
Samedi, les discussions ont repris au Koweït après une interruption de quinze jours.
Ismail Ould Cheikh Ahmed, envoyé spécial de l'ONU, a déclaré samedi que les pourparlers dureraient deux semaines, et a averti qu'elles pourraient être la dernière chance du Yémen pour arriver à la paix.