Le Koweït a encore du travail à faire pour lutter contre le financement des extrémistes, a déclaré un haut responsable koweïtien lundi 24 octobre lors d'une réunion visant à étouffer le financement de "l'Etat islamique en Irak et au Levant" (EIIL), a rapporté l'AFP.
"Nous avons encore beaucoup à faire, mais nous sommes satisfaits de ce que nous avons fait jusqu'à présent", a déclaré le ministre adjoint des affaires étrangères Khaled al-Jarallah, en marge d'une réunion du Groupe anti-financement de l'EIIL (CIFG) à Koweït City.
Constitué début de l'année dernière, le CIFG est dirigé par l'Arabie Saoudite, l'Italie et les Etats-Unis et il est composé de plus de 35 pays et de quatre organisations internationales.
Al-Jarallah a déclaré que le Koweït "a parcouru un long chemin dans l'introduction de la législation qui contrôle la collecte des dons (charité)", un canal soupçonné de financer des extrémistes.
Le CIFG adopte une approche globale pour saper le flux de fonds vers l'EIIL, et la réunion du Koweït a été destinée à partager des informations et continuer à développer et coordonner des mesures contre l'activité financière mondiale de l'EIIL.