Vendredi 20 octobre, le ministre de la jeunesse du gouvernement Houthi au Yémen a proposé de suspendre les classes pendant un an et d'envoyer les étudiants et les enseignants au front, a rapporté l'AFP.
Hassan Zaid, ministre de la Jeunesse et des Sports dans une administration créée par les Houthis (Ansarallah) soutenus par l'Iran, qui n'est pas internationalement reconnu, a suggéré que les étudiants et les enseignants puissent être armés.
"Si nous pouvons pas renforcer les rangs avec des centaines de milliers de combattants, nous gagnerons pas la bataille?", écrit-il sur Facebook.
Une grève des enseignants dans les zones sous le contrôle des Houthis, pour protester contre les salaires non payés, a retardé le début de l'année scolaire de deux semaines.
Quand ils ont ouvert dimanche dernier, les salles de classe étaient en grande partie vides.
Les utilisateurs des médias sociaux ont réagi avec colère au message du ministre.
"Et si nous laissions les étudiants étudier et envoyions les ministres et leurs gardes du corps au front? ", écrivent-ils", cela nous donnerait la victoire et un avenir prospère".
Zaid a critiqué ceux qui se sont plaints de sa proposition.
"Les gens ferment les écoles sous le prétexte d'une grève et quand nous pensons à la façon de profiter de cette situation, ils sont offusqués", a-t-il dit.