Un responsable de l'ONU a averti mercredi 10 mai que jusqu'à un demi-million de personnes pourraient être déplacées à mesure que le conflit s'intensifie et que la situation humanitaire s'aggrave dans la province de Taez au Yémen.
"Entre 100 000 et un demi-million de personnes pourraient être déplacées à mesure que le conflit et la situation humanitaire continuent de s'aggraver", a déclaré à l'AFP le porte-parole au Yémen pour le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au port de la mer rouge d'al-Hodeida.
"La situation humanitaire seule continue de s'aggraver même si le conflit ne s'intensifie pas", a-t-elle déclaré.
Les craintes de déplacement à grande échelle sont exacerbées par l'insécurité alimentaire rampante à Al-Hodeida alors que le HCR affirme avoir atteint des niveaux critiques.
Mantoo a déclaré que plus de femmes et d'enfants imploraient à al-Hodeida, où les personnes se sont déplacées principalement de Mokha et la ville de Taez pour y chercher refuge.
Pendant ce temps, l'ONU a confirmé jeudi 58 cas de choléra et 47 décès associés au choléra au Yémen au cours des deux dernières semaines.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré que les tests de laboratoire avaient confirmé l'infection dans 10 gouvernorats.
Les autres 2 301 cas suspects ont été identifiés dans des gouvernorats, y compris Sanaa, où plus de 30% des cas ont été diagnostiqués et dans les gouvernorats au nord, au sud et le long de la côte de la mer rouge, a déclaré OCHA.