Une force de sécurité locale a été déployée dans le camp de réfugiés palestiniens d'Ain al-Hilweh, près de Sidon, jeudi 13 avril, mettant fin à une semaine d'affrontements sporadiques avec un groupe extrémiste, a rapporté l'AFP.
Les combats, qui ont fait neuf morts et plus de 50 blessés, ont incité beaucoup de réfugiés à fuir leurs maisons et obligé les écoles et les magasins dans le camp à fermer leurs portes.
La force de sécurité locale, qui comprend 100 combattants de plusieurs factions palestiniennes, a pu se déployer dans tout le camp après un cessez-le-feu mardi soir, a déclaré un commandant.
L'armée libanaise n'entre pas dans le camp selon une convention de longue date.
"Les forces de sécurité ont été déployées dans le quartier d'Al-Tiri, qui a été le point focal des affrontements", a déclaré le commandant, ajoutant que les groupes extrémistes se sont retirés de certaines régions.
Les combats ont éclaté à la fin du vendredi 7 avril après que des factions palestiniennes ont été déployées tout au long d'Ain al-Hilweh dans le cadre d'une opération visant à lutter contre l'influence d'un groupe lié au militant recherché Bilal Badr.
Le commandant a déclaré que Badr, recherché pour des actes de "terrorisme", d'infraction aux armes à feu et appartenance à un groupe armé, avait refusé de se rendre aux forces de sécurité palestiniennes pour être remis aux autorités libanaises.
L'activiste local Asef Moussa a déclaré que "des dizaines de jeunes se sont portés volontaires vendredi pour nettoyer les rues et dégager les dégâts et les décombres laissés par les combats".
L'agence des réfugiés palestiniens de l'ONU, l'UNRWA, a déclaré qu'elle a accueilli favorablement le retour au calme et s'est employée à restaurer ses services dans le camp le plus rapidement possible.
