Un kamikaze de « l'Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL) a tué au moins 48 soldats yéménites à Aden dimanche 18 décembre, le dernier d'une série d'attaques mortelles contre des recrus dans la ville, a rapporté l'AFP.
Les responsables militaires et médecins ont déclaré que des dizaines d'autres ont été blessés dans l'attaque qui a ciblé un groupe de soldats qui ont été réunis pour recevoir leurs salaires près d'une base au nord-est d'Aden.
« Le nombre de morts s'est élevé à 48, alors que 84 autres ont été blessés », a fait savoir le chef du service de la santé à Aden Abdel Nasser al-Wali.
Al-Wali a initialement annoncé un bilan de 40 morts, avertissant que les chiffres pourraient augmenter à cause des « cas graves ».
L'attentat a été mené par un kamikaze qui s'est infiltré avec les soldats se rassemblant à l'extérieur de la maison du chef des forces de sécurité spéciales à Aden le colonel Nasser Sarea, au district d'al-Arish près de la base al-Sawlaban.
L'EIIL a revendiqué sa responsabilité de l'attaque, disant dans un communiqué que « le candidat martyr » est passé à travers les points de contrôle de sécurité avant de se faire exploser.
L'attaque est survenue huit jour après une explosion similaire à al-Sawlaban revendiquée par l'EIIL qui a tué 48 soldats et blessé 29 autres .
Les autorités yéménites combattent depuis des mois contre les extrémistes qui demeurent actifs dans le sud et l'est du pays.
L'EIIL et son rival jihadiste Al-Qaïda ont profité du conflit entre le gouvernement et les combattants Houthis yéménites (Ansarallah) pour renforcer leur présence à travers une grande partie du sud.