Un tribunal égyptien a condamné à mort lundi 2 mars un ancien officier des forces spéciales devenu militant islamiste et 36 autres extrémistes pour plusieurs attaques terroristes, dont une tentative d'assassinat contre un ancien ministre de l'Intérieur.
Le tribunal pénal du Caire a condamné Hesham Ashmawi et 36 co-accusés à mort par pendaison pour 54 chefs d'accusation, comme avoir dirigé un groupe terroriste et ciblé le ministre de l'Intérieur de l'époque, Mohamed Ibrahim, dans un attentat-suicide à la bombe en 2013, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.
Ibrahim a survécu aux bombardements près de son domicile au Caire, mais une vingtaine de policiers et de civils ont été blessés.
Les condamnations à mort peuvent faire l'objet d'un appel.
Ashmawi - surnommé « l'homme le plus recherché » d'Égypte dans les médias locaux - était un officier des forces spéciales égyptiennes, mais a été démis de ses fonctions en 2012 pour ses opinions religieuses extrémistes.
Il a rejoint Ansar Bayt al-Maqdis, basé dans la péninsule du Sinaï, mais a rompu après que le groupe a prêté allégeance à "l'État islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) en novembre 2014.
Il avait déjà été condamné à mort en novembre par un tribunal militaire pour son rôle dans 14 attaques, dont le meurtre en 2014 de 22 soldats à un poste frontière avec la Libye.
Parmi les autres charges retenues contre lui figurait la formation d'un groupe aligné à Al-Qaïda, al-Mourabitoun en Libye, en juillet 2015.
En octobre 2018, l'armée nationale libyenne (LNA) autoproclamée a capturé Ashmawi dans la ville orientale de Derna et l'a ramené en Égypte en mai dernier.
L'Égypte lutte depuis des années contre une insurrection endurcie dans le nord du Sinaï.
En février 2018, l'armée et la police ont lancé une opération nationale contre des militants ciblant le nord du Sinaï.
Exécution
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Ce sont des terroristes, pas des combattants.
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