Un extrémiste égyptien capturé en Libye et rentré au Caire a été jugé à nouveau mardi 25 juin pour cinq attaques terroristes, dont une pour laquelle il a déjà été condamné à mort par contumace, a rapporté l'AFP.
Hesham Ashmawi, l'un des militants les plus recherchés du pays, "est accusé d'avoir mené des opérations terroristes contre l'armée, les forces de police et des civils" et a tué 54 personnes au total, a déclaré le portail en ligne Ahram Online.
Son nouveau procès est en cours devant un tribunal militaire, a annoncé le média.
Ashmawi a été condamné à mort en 2017 par contumace par un tribunal militaire égyptien, accusé d'avoir participé à l'attaque et à l'assassinat de soldats à un poste de contrôle situé près de la frontière poreuse avec la Libye.
Les autorités ont également lié Ashmawi à des attaques très médiatisées, notamment une tentative d'assassinat du ministre de l'Intérieur de l'époque, Mohamed Ibrahim, en 2013 et l'assassinat, en 2015, d'un procureur général de premier plan.
Il a été rapatrié au Caire en mai, après avoir été remis par le chef de l'armée nationale libyenne, Khalifa Haftar, dont les forces l'ont capturé en 2018. à Derna.
Ancien officier des forces spéciales égyptiennes, Ashmawi a été licencié en 2012 en raison d'inquiétudes concernant ses opinions religieuses. Il a rejoint Ansar Bayt al-Maqdis, basé au Sinaï, mais a rompu avec le groupe après qu'il a prêté allégeance à "l'État islamique en Irak et en Syrie" (EIIS) en novembre 2014.
Surnommé "Abou Omar al-Muhajir", Ashmawi a annoncé la formation d'un groupe militant aligné avec Al-Qaïda, al-Mourabitoun, en Libye en juillet 2015.
Il est également accusé d'être à l'origine d'attaques dans le désert occidental égyptien.