L'exercice « Iron Union 12 » qui vient de se terminer souligne la profondeur de la coopération militaire et stratégique entre les forces émiriennes et américaines, et leur intérêt commun à contrer les menaces régionales, ont expliqué des experts à Al-Mashareq.
Organisé du 8 au 17 décembre dans le désert d'Abou Dabi, cet exercice, qui fait partie d'une série d'exercices militaires conjoints, a pour objectif d'améliorer l'interopérabilité et la préparation au combat des deux armées.
Le lieutenant général Saleh Mohammed Saleh al-Ameri, commandant des forces terrestres des Émirats arabes unis, et le chef d'état-major de l'armée américaine, le général James C. McConville, ont assisté au dernier jour de l'exercice, a rapporté WAM, l'agence de presse étatique des Émirats arabes unis.
Cette participation de haut niveau, ainsi que la grande quantité de troupes et d'équipements engagés dans Iron Union 12 « reflètent son importance en cette période critique que traverse la région », a déclaré Abdoullah al-Ameri, officier à la retraite de l'armée émirienne.
Cet exercice s'inscrit dans le cadre du partenariat militaire et stratégique qui lie les Émirats arabes unis et les États-Unis, a-t-il déclaré à Al-Mashareq, soulignant la coordination continue entre les deux armées.
Exercice de tir réel
Les manœuvres effectuées dans le cadre de l'exercice « permettent aux deux parties d'établir une coordination par le biais d'un commandement d'opérations conjoint qui donne les ordres à exécuter avec précision sur le terrain », a précisé al-Ameri.
« Cet exercice apporte également aux soldats émiriens une expérience supplémentaire au niveau tactique et en se familiarisant avec tous les types d'armes », a-t-il poursuivi.
L'exercice s'est terminé par des tirs réels, a-t-il fait savoir, notant que ces types d'exercices sont essentiels pour développer les capacités de combat des forces armées.
Cela a permis aux soldats participants de se familiariser avec les technologies militaires de pointe et le matériel de communication et d'identification des cibles, a-t-il ajouté.
Terrain difficile
Les exercices et manœuvres conjoints que les forces terrestres mènent dans le désert sont parmi les plus difficiles et les plus importants, a affirmé l'expert militaire saoudien Mansour al-Shehri.
Il s'agit de zones plates et ouvertes où les manœuvres, le transport et l'intervention rapide dans les opérations de combat peuvent être difficiles, a-t-il indiqué à Al-Mashareq, notant toutefois que les forces des émiriennes et américaines stationnées dans la région sont habituées à ce type de terrain.
« Les menaces auxquelles est confrontée la région poussent ses armées à constamment développer leurs capacités », a-t-il déclaré, notant que cela rend ces exercices essentiels pour parvenir à une coordination totale.
L'exercice comprenait des sessions d'entraînement au maniement des armes, a-t-il indiqué, avec des instructions portant sur leur démontage et leur remontage, et comment réparer les pannes mineures.
Cela permet de s'assurer que les soldats participants sont parfaitement à l'aise dans la manipulation et l'utilisation de leurs armes, a expliqué al-Shehri.