Société

Un projet pilote crée de l'emploi pour les réfugiés syriens et les hôtes libanais

par Nohad Topalian à Beyrouth

Le Centre de prise en charge et de développement Akkar à Jdaidet el-Qaitea-Beit Haouch a récemment lancé un projet pilote de fabrication de produits en cuir avec une modeste subvention d'un citoyen saoudien. [Photo fournie par le Centre Akkar de prise en charge et de développement]

Le Centre de prise en charge et de développement Akkar à Jdaidet el-Qaitea-Beit Haouch a récemment lancé un projet pilote de fabrication de produits en cuir avec une modeste subvention d'un citoyen saoudien. [Photo fournie par le Centre Akkar de prise en charge et de développement]

Un atelier de fabrication de produits en cuir qui sera bientôt ouvert dans le nord du Liban fait partie d'un plan plus large visant à créer des emplois pour les réfugiés syriens et leurs communautés d'accueil, ont déclaré des responsables libanais à Al-Mashareq.

Le Centre de prise en charge et de développement Akkar à Jdaidet el-Qaitea-Beit Haouch a commencé le projet pilote en janvier, avec une modeste subvention faite par un citoyen saoudien au ministère libanais des Affaires des réfugiés.

Le centre est une filiale de Dar al-Aytam al-Islamiya, une institution gouvernementale de protection sociale, et le projet fait partie des efforts du ministère pour inciter la communauté internationale à soutenir des initiatives similaires.

L'objectif est de permettre aux réfugiés de fabriquer les produits dont ils ont besoin au lieu de les importer de l'étranger, tout en créant un grand nombre d'emplois.

Maroquinerie créée dans le cadre d'un projet pilote au nord du Liban visant la création d'emplois pour les réfugiés syriens et les communautés d'accueil libanaises. [Photo fournie par le Centre Akkar de prise en charge et de développement]

Maroquinerie créée dans le cadre d'un projet pilote au nord du Liban visant la création d'emplois pour les réfugiés syriens et les communautés d'accueil libanaises. [Photo fournie par le Centre Akkar de prise en charge et de développement]

L'atelier de la maroquinerie est encore en phase pilote, a déclaré Rania Zantout, directrice des relations publiques de Dar al-Aytam al-Islamiya, à Al-Mashareq.

"Un certain nombre de jeunes suivent actuellement une formation sur l'utilisation de l'équipement et la fabrication de produits en cuir, les réfugiés syriens seront en suite intégrés", a-t-elle indiqué.

"Nous espérons que l'atelier aura un impact positif sur ses travailleurs", a-t-elle ajouté.

Akkar accueille une importante population de réfugiés syriens, a-t-elle expliqué, et souffre d'un manque de projets de développement économiquement viables qui peuvent contribuer à l'amélioration du niveau de vie.

Des projets qui peuvent créer de l'emplois

Le projet pilote d'atelier de cuir a débuté grâce à un don de 5 000 dollars d'un citoyen saoudien en faveur des réfugiés syriens, a déclaré à Al-Mashareq le ministre d'Etat aux Affaires des réfugiés, Mouin al-Merehbi.

"Nous avons utilisé cet argent pour équiper l'atelier d'équipements en tant qu'expérience qui peut être développée plus tard, en créant de petits ateliers pour la fabrication des produits dont les Syriens déplacés ont besoin", a-t-il dit.

Le ministère examinera à quel point l'atelier a atteint ses objectifs de servir les communautés de réfugiés et d'accueil, a-t-il ajouté.

Les résultats seront présentés aux donateurs pour les persuader de «attribuer une partie de leur aide à la mise en place de tels ateliers pour les réfugiés», a-t-il déclaré.

L'ouverture de petits ateliers "crée des opportunités d'emploi pour les réfugiés et les Libanais, et stimule le commerce local par l'achat de matières premières sur le marché libanais", a indiqué al-Merehbi.

Les articles seront vendus localement, a-t-il ajouté, ce qui signifie également que nous n'auront pas besoin de les importer de l'étranger à un coût élevé.

Autres idées à l'étude

Le ministère envisage une série d'idées pour des projets de ce type et leur faisabilité, a déclaré al-Merehbi.

Il présentera ceux qui sont le plus prometteurs aux investisseurs potentiels, a-t-il dit, dans le but d'ouvrir des ateliers dans les zones avec une forte concentration de réfugiés syriens.

"Cette idée est apparue dans nos discussions avec les ambassadeurs de l'Arabie saoudite et des EAU au Liban, qui ont demandé plus qu'une fois des projets vitaux pouvant être mis en œuvre pour aider les réfugiés et les communautés d'accueil", a-t-il fait savoir.

Ils ont répondu positivement aux suggestions du ministère, a-t-il dit, et "attendent maintenant les idées sérieuses que nous présenterons après évaluation des résultats de l'atelier de fabrication de produits en cuir".

Al-Merehbi a obtenu l'appui international pour l'utilisation d'une partie de l'aide fournie au Liban pour la création de projets économiques et de développement visant à employer les citoyens libanais et les réfugiés syriens, a déclaré l'économiste Jassim Ajaka à Al-Mashareq.

"Créer des opportunités d'emploi pour les réfugiés syriens leur permet de subvenir à leurs propres besoins", a-t-il expliqué.

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2 COMMENTAIRE (S)

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Bonne journée! J'espère être un membre actif avec vous.

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Une bonne initiative. Plusieurs réfugiés ont besoin de tels services.

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