Le producteur de télévision Tony Maalouf se prépare à lancer une importante campagne de promotion en faveur de l'armée libanaise.
À son lancement en octobre, « Kbar bil Watan » (Nous gardons la tête haute dans notre pays) inclura des films promotionnels montrant le rôle de l'armée dans la protection du Liban et ses relations avec le peuple libanais.
Maalouf s'est entretenu avec Al-Mashareq sur cette campagne et sa décision personnelle de défendre les forces libanaises.
Al-Mashareq : Vous avez lancé il y a quelque temps la campagne « Kbar bil Watan » sur Twitter. Qu'est-ce que cela signifie ?
Tony Maalouf : J'ai lancé ce slogan après une longue réflexion sur ce que je pouvais dire sur le pays et l'armée libanaise.
Le slogan « Nous gardons la tête haute dans notre pays » a une grande signification pour moi et pour tous les Libanais, car cela veut dire que nous estimons notre pays, que nous sommes fiers d'en faire partie et qu'il reste la patrie de tous les [Libanais] grâce à son armée.
Lorsque nous saluons des soldats en leur disant « Bonjour, pays », nous ne plaisantons pas.
Nous avons une grande estime envers le Liban et son armée. J'ai choisi de rester au Liban et de voir mes enfants grandir dans mon pays.
Sans l'armée, le Liban aurait péri il y a longtemps. Je suis très attaché à ce pays et à l'institution militaire, que j'aurais aimé rejoindre.
Pour cette raison, toutes mes activités professionnelles sont consacrées au Liban et à notre armée.
[Ce slogan] a marqué le début d'une série d'idées, dont le hashtag, que l'armée a transformé en un bracelet qui a été distribué aux citoyens pendant plusieurs mois, avec l'intention de lancer par la suite une grande campagne.
Al-Mashareq : Qu'inclura la campagne ?
Maalouf : À partir de ce petit bracelet, une campagne de promotion est née, et j'ai presque fini de la préparer.
Elle aura lieu en trois temps et sera visible à la télévision, sur des affiches dans la rue et sur les réseaux sociaux.
La première étape mettre en exergue la valeur du soldat : qui il est, les sacrifices qu'il fait pour le Liban, ce que nous ressentons envers lui et comment il veut que nous n'ayons pas peur parce qu'il assume la responsabilité de protéger notre sécurité et le pays contre le danger.
La seconde phase accentuera sa valeur aux yeux des citoyens, la façon dont nous communiquons avec lui et quelles sont nos responsabilités envers lui. La troisième étape soulignera l'impact de l'armée sur nous en tant que société civile.
Al-Mashareq : En d'autres termes, la campagne transmet des messages nationaux patriotiques ?
Maalouf : Cette campagne est le début d'un message destiné au reste du monde pour parler de notre armée et du fait qu'elle incarne selon nous notre pays.
Et aussi pour dire au monde que le Liban est un cas à part, et que même si nous ne sommes pas d'accord les uns avec les autres, nous nous entendons sur notre armée, car elle nous rassemble et nous unit sous sa bannière et sous le drapeau libanais.
Elle rappellera aux gens que nous sommes plus grands avec notre armée, en gardant à l'esprit que nous ne voulons personne d'autre [...] pour faire ce qu'elle fait, c'est-à-dire défendre le territoire libanais. Elle a aussi pour but de renforcer le soutien international envers l'armée.
Al-Mashareq : L'armée bénéficie déjà d'un soutien international.
Maalouf : Mais nous espérons un plus grand soutien pour les soldats qui défendent le Liban avec leurs vies, lui permettant d'obtenir des victoires contre le terrorisme.
Notre armée est confrontée à des terroristes qui possèdent un équipement plus sophistiqué qu'elle, mais elle gagne malgré tout. Nous espérons donc que la campagne contribuera en partie à l'obtention de l'équipement sophistiqué dont elle a besoin.
Al-Mashareq : À quel point cette campagne améliorera-t-elle le moral de l'armée ?
Maalouf : Elle aura un impact assez important, surtout du fait que les soldats sacrifient tout ce qui leur est cher, y compris leur vie. Avec cette campagne, nous leur disons que nous sommes avec eux et que nous les soutenons.
Chaque Libanais est avec l'armée, qui n'a pas d'autre couleur que celle du camouflage de ses uniformes, et n'appartient à personne d'autre qu'au pays, car l'institution militaire est le seul endroit où toutes les affiliations disparaissent en faveur de la citoyenneté.
Les Libanais lui disent « Nous sommes avec vous » et lui jurent fidélité, exactement comme lors de la précédente campagne que j'ai menée en 2016, lorsque des artistes ont déclaré leur allégeance à l'armée au début de la bataille contre le terrorisme.
Cette campagne a une grande valeur, car elle renforcera l'importance de l'armée aux yeux des citoyens qui réalisent qu'elle représente la sécurité pour le Liban, et que sans elle, le Liban sombrerait dans le chaos.
Al-Mashareq : Quand la campagne sera-t-elle lancée ?
Maalouf : Son lancement est prévu pour le mois d'octobre. Des problèmes techniques ont empêché son lancement pendant cette période, au cours de laquelle l'armée lutte contre le terrorisme.
Al-Mashareq : Lancerez-vous d'autres campagnes en faveur de l'armée ?
Maalouf : J'ai fait une campagne pour l'armée en 2014 intitulée « Nous sommes tous une armée face au terrorisme ».
À cette époque, alors que les terroristes et leurs problèmes commençaient à envahir le Liban et que l'armée les affrontait, je voulais dire au monde que le Liban est spécial et ne ressemble à aucun autre pays.
Les Libanais ont adopté ce slogan et se sont mis à disposition de l'armée. Je continuerai sans aucun doute à ma façon à apporter mon soutien à l'armée , parce que c'est ce qui nous motive à rester au Liban et à y vivre dignement.
J'accomplis mon devoir envers le pays à ma façon, et j'espère que d'autres le soutiendront selon leurs moyens.
Je soutiendrai la campagne d'appréciation des luttes de l'armée libanaise.
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Si Dieu le veut, tous les Libanais sont avec l'armée, à l'exception des politiciens qui ont empêché le général de Brigade Rokoz d'attaquer dès le début en défense de la nation et pour venger les soldats.
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