L'ONU a déclaré lundi 28 octobre son espoir qu'une réunion cette semaine d'un comité chargé d'amender la constitution de la Syrie pourrait ouvrir la porte à un processus politique plus large, a rapporté l'AFP.
"Je pense vraiment que le lancement de la Commission constitutionnelle devrait être un signe d'espoir pour le peuple syrien qui souffre depuis longtemps", a déclaré l'envoyé de l'ONU en Syrie, Geir Pedersen, à la veille de la première réunion de la commission, mercredi.
Le mois dernier, l'ONU a annoncé la formation d'un comité composé de 150 membres, représentant le régime syrien, l'opposition et la société civile syrienne.
Pedersen a souligné que la création du comité "marque le premier accord politique entre le gouvernement syrien et l'opposition".
L'envoyé de l'ONU a déclaré qu'il bénéficiait du "soutien sans faille de la part d'une communauté internationale unie".
"Cela pourrait ouvrir la porte à un processus politique plus large", a souligné Pedersen.
Une fois que tous les 150 membres seront réunis pour une cérémonie d’ouverture de deux jours à Genève à partir de mercredi, 45 d’entre eux commenceront à rédiger le document lui-même.
Pedersen a déclaré que l'objectif serait de parvenir à un consensus sur toutes les questions et que, dans la mesure du possible, les modifications ne seraient apportées qu'avec un vote à la majorité de 75% des membres du comité, afin d'éviter qu'une partie ne "dicte" le processus.
Pedersen a déclaré qu'il n'y avait pas de délai, mais a souligné que les parties avaient convenu de "travailler rapidement et de manière continue".
Il a insisté sur le fait que les travaux du comité devaient "être accompagnés d'autres mesures concrètes et de mesures de renforcement de la confiance, parmi les Syriens eux-mêmes et parmi la Syrie et la communauté internationale".