Le Parlement égyptien a approuvé massivement mardi 16 avril des amendements constitutionnels qui permettraient au président Abdel Fattah al-Sissi de rester au pouvoir jusqu'en 2030, a rapporté l'AFP.
Les législateurs ont également apporté leur soutien à d’autres changements radicaux de la constitution, notamment pour donner plus de poids à l’armée dans la vie politique et donner à al-Sissi plus de contrôle sur le système judiciaire.
Les amendements doivent être soumis à un référendum public.
Selon les médias égyptiens, le mandat actuel du président al-Sissi expirera six ans après la date de son élection à la présidence en 2018, date à laquelle il pourra être réélu pour un nouveau mandat de six ans.
Le président du Parlement, Ali Abdel Aal, a déclaré que 531 députés avaient voté pour les amendements et 22 contre.
Les amendements avaient été initialement introduits en février par un groupe parlementaire favorable à al-Sissi et mis à jour cette semaine après plusieurs cycles de débats.
Ils prolongent le mandat présidentiel de quatre à six ans mais le limitent à deux mandats au maximum.
Avant les amendements, la constitution de l'Égypte de 2014 prévoyait deux mandats présidentiels de quatre ans chacun.