Les Emirats arabes unis ont annoncé mercredi 4 juillet que leur premier réacteur nucléaire entrerait en service fin 2019 ou début 2020, retardant encore le lancement de la première centrale atomique du monde arabe, a rapporté l'AFP.
La construction du premier des quatre réacteurs de l'usine de Barakah, d'une valeur de 20 milliards de dollars, a été achevée avant l'activation prévue avant la fin de 2019 (ou début 2020), a indiqué l'agence Société d'énergie nucléaire des Emirats (ENEC).
Le premier réacteur devait être mis en service l'année dernière, mais le lancement a été retardé jusqu'en 2018 pour permettre l'approbation des autorités de réglementation et la réalisation de contrôles de sécurité complets.
Aucune raison n'a été immédiatement donnée pour le dernier report.
L'ENEC, qui appartient à l'Etat, a déclaré qu'un deuxième réacteur est achevé à 93%, qu'un troisième est achevé à 83% et que le quatrième est achevé à 72%.
La centrale nucléaire d'Abu Dhabi est construite par un consortium dirigé par la Korea Electric Power Corporation.
Lorsqu'ils seront entièrement opérationnels, les quatre réacteurs devraient produire 5 600 mégawatts d'électricité, soit environ 25% des besoins des EAU, selon le ministère de l'Energie.
Le nucléaire et les énergies renouvelables devraient contribuer à environ 27% de l'électricité des Emirats arabes unis d'ici 2021.
Les Emirats arabes unis affirment vouloir que 50% de son énergie soit produite par des sources propres d'ici 2050.