A aden, au Yémen, des hommes armés ont enlevé au moins sept membres d'un groupe de presse qui avait déjà été touché par un incendie criminel au début du mois, a fait savoir l'AFP mardi 27 mars.
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a déclaré que les enlèvements de vendredi du siège du groupe dans la ville du sud, qui est le siège du gouvernement, ont montré que les journalistes ne peuvent se sentir en sécurité nulle part au Yémen.
Des hommes armés non identifiés ont pris d'assaut les bureaux de la Fondation al-Shomou, qui publie un quotidien et un hebdomadaire, et ont kidnappé le personnel, a indiqué le CPJ.
"Les journalistes au Yémen semblent être en danger partout - dans la rue, dans leurs maisons et leurs lieux de travail", a déclaré lundi le directeur exécutif adjoint du CPJ, Robert Mahoney, dans un communiqué.
"Les autorités doivent tout faire pour retrouver ceux qui ont été kidnappés et les renvoyer en toute sécurité à leurs familles".