Le procureur général saoudien, Cheikh Saud al-Mojeb, a déclaré mardi 30 janvier que 56 suspects de corruption sont toujours en détention sur les 381 personnalités retenues pour des allégations de corruption, a rapporté l'AFP.
Il a dit qu'il a décidé de libérer tous ceux qui ont été prouvés non coupables et d'autres qui ont accepté des règlements financiers avec le gouvernement après avoir admis des allégations de corruption.
Les règlements totaux avec les suspects ont dépassé 400 milliards de riyals (107 milliards de dollars) dans diverses formes d'actifs, y compris la propriété, les valeurs et l'argent liquide, a-t-il dit.
"Le nombre total d'individus assignés à comparaître a atteint 381, dont un nombre significatif ont été appelés à témoigner ou à fournir des preuves", a déclaré Mojeb dans un communiqué publié par le ministère de l'Information.
Les autorités saoudiennes ont lancé une campagne anti-corruption sans précédent début novembre et arrêté des centaines de membres de la famille royale, d'hommes d'affaires et de hauts responsables.
Ils ont inclus le prince milliardaire Al-Waleed bin Talal qui a été libéré samedi après avoir accepté un règlement.
Mojeb a déclaré qu'il avait également décidé de "garder en détention ces personnes - 56 au total - parce que le procureur général a refusé de parvenir a un accord avec eux en raison d'autres affaires pénales en cours".