L'Arabie saoudite a tenté de rassurer les investisseurs mardi 7 novembre qu'une épuration anti-corruption massive n'aurait aucune incidence sur les entreprises, y compris celles liées aux suspects arrêtés, a rapporté l'AFP.
Des dizaines de personnalités, y compris des princes et des ministres, ont été arrêtées ce week-end, lors de la plus grande purge de l'élite du royaume dans l'histoire saoudienne moderne.
La répression a déclenché l'incertitude parmi les entreprises qui pourraient intensifier la fuite des capitaux ou faire dérailler les réformes, disent les experts, à un moment où le royaume cherche à attirer les investissements dans un marasme pétrolier prolongé.
Les autorités ont gelé les comptes bancaires des accusés et averti que tous les avoirs liés aux affaires de corruption seraient saisis en tant que biens de l'Etat.
"Il vaut la peine de préciser que les comptes individuels concernés plutôt que leurs entreprises ont été suspendus jusqu'à la décision finale du tribunal", a déclaré le chef de la banque centrale, Ahmed Abdoulkarim AlKholifey, dans un communiqué.
"En d'autres termes, les entreprises ne sont pas affectées. C'est comme si de rien n'était pour les banques et les entreprises", a-t-il dit, ajoutant qu'il n'y avait pas de restrictions sur les transferts d'argent par les canaux bancaires légaux.
Séparément, le ministre saoudien du commerce, Majid al-Qasabi, a déclaré que les entreprises, y compris celles appartenant à ceux qui ont été arrêtés, bénéficieront d'une "protection totale" en vertu de la loi.
Les médias locaux ont signalé de nouvelles arrestations d'hommes d'affaires bien connus depuis le week-end.