Les forces de sécurité égyptiennes ont tué 11 "éléments terroristes" présumés lors d'une incursion dans un repaire de militants soutenant des extrémistes dans le nord du Sinaï, a fait savoir l'AFP mardi 28 novembre.
Un communiqué du ministère de l'Intérieur a indiqué que la police identifiait encore les militants présumés qui ont été tués lors du raid dans la province d'Ismailiya après avoir ouvert le feu sur les forces de sécurité approchant la cachette.
Des militants avaient attaqué une mosquée dans le village d'al-Rawda, dans la province du Sinaï Nord, tuant 305 personnes - la plus meurtrière de l'histoire récente de l'Egypte - dans une attaque qui aurait été perpétrée par "l'Etat islamique en Irak et en Syrie" (EIIS).
Il est largement admis en Egypte que le massacre a eu lieu à la mosquée parce que les musulmans soufis y adoraient.
Le raid sur la cachette faisait partie d'une campagne de sécurité dans la province d'Ismailiya autour du canal de Suez séparant la péninsule du Sinaï du reste du pays, et dans la province de Sharqiya dans le delta du Nil.
La police poursuivait les dirigeants des "groupes terroristes du nord du Sinaï qui avaient pour objectif de mener une série d'opérations hostiles visant des bâtiments importants et vitaux et des églises chrétiennes", a indiqué le communiqué.
Les forces de sécurité ont pu identifier "un groupe de ces éléments et les cachettes qu'ils utilisaient pour cacher, entraîner et stocker des moyens de soutien logistique avant de les faire passer clandestinement à des groupes terroristes dans le nord du Sinaï".
Le communiqué a indiqué que la police a également arrêté six activistes présumés et trois personnes soupçonnées de leur avoir passé en contrebande des équipements de communication.
Il a déclaré que des armes, des munitions et des dispositifs de communication ont été récupérés.
