Le ministre saoudien des affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a insisté mardi 13 juin pour dire que l'Arabie saoudite n'a pas imposé de «blocus» au Qatar en fermant la frontière et en interdisant les avions de Doha depuis son espace aérien, a rapporté l'AFP.
La frontière du Qatar avec l'Arabie saoudite est sa seule frontière terrestre, et la fermeture de l'espace aérien saoudien, Bahreïni et Emirati aux avions de Qatar Airways a perturbé ses itinéraires normaux.
Mais al-Jubeir a insisté sur le fait que le mouvement était raisonnable.
L'Arabie saoudite et ses alliés du Golfe accusent le Qatar de soutenir le "terrorisme" dans la région, tandis que les partisans de Doha ont mis en garde contre une crise humanitaire.
"Il n'y a pas de blocus sur le Qatar. Le Qatar est libre d'y aller. Les ports sont ouverts, les aéroports sont ouverts", a déclaré Al-Jubeir.
"Ce que nous avons fait, c'est que nous avons refusé leur utilisation de notre espace aérien, et c'est notre droit souverain", a-t-il déclaré.
"La limitation de l'utilisation de l'espace aérien saoudien est uniquement limitée aux voies aériennes Qataris ou aux avions appartenant au Qatar, et non à personne d'autre", a-t-il ajouté.
"Les ports maritimes du Qatar sont ouverts. Il n'y a pas de blocus sur eux. Le Qatar peut déplacer des marchandises à l'intérieur et à l'extérieur chaque fois qu'ils le souhaitent. Ils ne peuvent tout simplement pas utiliser nos eaux territoriales".
Al-Jubeir a déclaré que la fermeture de la frontière a été facilitée pour permettre aux familles divisées de se retrouver et que l'Arabie Saoudite enverrait de la nourriture ou une aide médicale si nécessaire.