Le chef de Qatar Airways, Akbar al-Baker, a déclaré que les bénéfices de sa société seraient touchés par le conflit régional qui fait rage parmi les Etats du Golfe, a annoncé l'AFP jeudi 13 juillet l'AFP.
Baker a insisté sur le fait que le Qatar pouvait soutenir l'impact de ce qu'il a qualifié de blocus imposé à Doha, mais a admis que l'impact sur les bénéfices est inévitable pour le transporteur du Golfe.
"Il doit (affecter les bénéfices) parce que nous avons des coûts supplémentaires pour opérer à l'intérieur et à l'extérieur du pays", a-t-il déclaré.
"Et c'est normal quand vous bloquez quelqu'un. Il aura des coûts supplémentaires pour opérer à l'interieur et en dehors de la région".
Sur une question sur l'ampleur de l'impact que la société subrait, Baker a refusé de donner des chiffres.
Le mois dernier, la compagnie aérienne a annoncé des bénéfices de 540 millions de dollars pour l'exercice financier jusqu'en mars 2017, soit une augmentation de 22% par rapport aux 12 mois précédents.
Mais la compagnie aérienne est confrontée à un impact négatif après la décision du 5 juin de l'Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis, de Bahreïn et de l'Egypte d'imposer des sanctions au Qatar à cause d'accusations que le pays soutient l'extrémisme et est trop proche de l'Iran.
Parmi les sanctions, il a été décidé de fermer l'espace aérien de ces pays aux vols de Qatar Airways.
Cela signifie que le transporteur basé à Doha ne peut plus continuer ses services lucratifs à Dubaï et en Arabie Saoudite et doit détourner certains vols sur des itinéraires plus longs en raison des restrictions de l'espace aérien.
